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L'ambassadeur syrien aux Nations Unies condamne les frappes américaines sur son pays

Publié le 2018-04-15 à 14:20 | french.xinhuanet.com

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NEW YORK (Nations Unies), 14 avril (Xinhua) -- Samedi, l'ambassadeur syrien aux Nations Unies a condamné les frappes menées par les Etats-Unis en Syrie et a soutenu devant une réunion d'urgence du Conseil de sécurité que "la guerre froide était de retour".

Bachar Jaafari a exprimé le "dégoût" de son pays vis-à-vis des frappes coordonnées des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de la France contre la République arabe syrienne.

M. Jaafari a fait remarquer que quand bien même les Etats-Unis auraient eu connaissance de sites qui produiraient des armes chimiques en Syrie, ils auraient dû insister pour que l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) les inspecte au lieu de les bombarder.

"S'ils connaissaient les emplacements de supposés centres consacrés aux armes chimiques, pourquoi n'en ont-ils pas fait part à l'OIAC au lieu d'attaquer mon pays ?" a insisté l'ambassadeur syrien.

M. Jaafari a affirmé que le site de recherche bombardé à Barzeh avait été inspecté à deux reprises par l'OIAC en 2017, et que l'Organisation n'y avait trouvé aucune preuve de la présence d'armes chimiques ni d'aucun outil permettant de les fabriquer.

"La République arabe syrienne condamne fermement cette attaque tripartite qui démontre une fois de plus que (les alliés) ne prêtent aucune attention au droit international, contrairement à ce qu'ils ne cessent de prétendre", a-t-il déclaré au Conseil de sécurité de l'ONU pendant la session de vendredi.

L'ambassadeur russe Vassili Nebenzia a tenu le même argumentaire pendant son tour de parole, soutenant que "les Etats-Unis et leurs alliés continuaient de démontrer un mépris flagrant envers le droit international."

Pendant la réunion, un projet de résolution russe condamnant l'attaque et exigeant la fin de ces actions militaires a été rejeté.

Afin d'être adoptée, une résolution doit réunir au moins neuf voix en sa faveur, à condition qu'aucun des membres permanents (Royaume-Uni, Chine, France, Russie, Etats-Unis) ne vote contre. Le projet de résolution russe a échoué car il n'a réuni que les votes de la Bolivie, de la Chine et de la Russie.

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