La protection de la biodiversité dans la haute mer au coeur d'une rencontre de 25 pays à Bruxelles

Publié le 2018-03-29 à 05:04 | french.xinhuanet.com

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BRUXELLES, 28 mars (Xinhua) -- Une réunion pour préparer l'ouverture des négociations d'un traité pour protéger la biodiversité dans la haute mer (Biodiversité au-delà des juridictions nationales), s'est clôturée mercredi au Palais d'Egmont à Bruxelles après trois jours de travaux.

Le 24 décembre 2017, l'Assemblée Générale des Nations Unies a pris une décision historique en décidant de lancer les négociations d'un traité pour protéger la biodiversité dans la haute mer. La haute mer, qui représente deux tiers de nos océans, est à peine protégée aujourd'hui, ont fait remarquer des observateurs.

Ces négociations seront lancées en septembre de cette année au siège de l'ONU à New York. Elles seront précédées d'une rencontre organisationnelle au mois d'avril. Les négociations se dérouleront jusqu'à la mi-2020, rythmées par quatre Conférences intergouvernementales.

La rencontre de Bruxelles a été organisée par le Service Public Fédéral Affaires étrangères et le Service Public Fédéral Environnement, en association avec la High Seas Alliance et The Pew Charitable Trusts ainsi qu'avec le soutien de la Fondation Adessium. Elle réunit des négociateurs nationaux et internationaux, des académiques, des juristes et des experts venant de 25 pays.

Pour le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Belgique Didier Reynders, il est important de soutenir un processus ambitieux. Il faut s'assurer que le traité sera aussi robuste et décisif que possible pour défendre la résilience et la santé des océans. Le nouveau traité sera juridiquement contraignant en vertu de la Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer (UNCLOS). Il pourrait permettre notamment l'établissement d'Aires de Protection Marines dans la haute mer.

Peggy Kalas, Coordinatrice de High Seas Alliance, salue le soutien de la Belgique à ces efforts. "Le gouvernement belge a été un ardent défenseur de la protection de la haute mer depuis le début de ce processus à Rio+20 en 2012. Nous sommes reconnaissants d'avoir cette opportunité de réunir les Etats parties pour s'assurer que les négociations débutent vigoureusement. La vie marine dans la haute mer a un besoin urgent de protection", a-t-elle souligné.

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La protection de la biodiversité dans la haute mer au coeur d'une rencontre de 25 pays à Bruxelles

Publié le 2018-03-29 à 05:04 | french.xinhuanet.com

BRUXELLES, 28 mars (Xinhua) -- Une réunion pour préparer l'ouverture des négociations d'un traité pour protéger la biodiversité dans la haute mer (Biodiversité au-delà des juridictions nationales), s'est clôturée mercredi au Palais d'Egmont à Bruxelles après trois jours de travaux.

Le 24 décembre 2017, l'Assemblée Générale des Nations Unies a pris une décision historique en décidant de lancer les négociations d'un traité pour protéger la biodiversité dans la haute mer. La haute mer, qui représente deux tiers de nos océans, est à peine protégée aujourd'hui, ont fait remarquer des observateurs.

Ces négociations seront lancées en septembre de cette année au siège de l'ONU à New York. Elles seront précédées d'une rencontre organisationnelle au mois d'avril. Les négociations se dérouleront jusqu'à la mi-2020, rythmées par quatre Conférences intergouvernementales.

La rencontre de Bruxelles a été organisée par le Service Public Fédéral Affaires étrangères et le Service Public Fédéral Environnement, en association avec la High Seas Alliance et The Pew Charitable Trusts ainsi qu'avec le soutien de la Fondation Adessium. Elle réunit des négociateurs nationaux et internationaux, des académiques, des juristes et des experts venant de 25 pays.

Pour le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Belgique Didier Reynders, il est important de soutenir un processus ambitieux. Il faut s'assurer que le traité sera aussi robuste et décisif que possible pour défendre la résilience et la santé des océans. Le nouveau traité sera juridiquement contraignant en vertu de la Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer (UNCLOS). Il pourrait permettre notamment l'établissement d'Aires de Protection Marines dans la haute mer.

Peggy Kalas, Coordinatrice de High Seas Alliance, salue le soutien de la Belgique à ces efforts. "Le gouvernement belge a été un ardent défenseur de la protection de la haute mer depuis le début de ce processus à Rio+20 en 2012. Nous sommes reconnaissants d'avoir cette opportunité de réunir les Etats parties pour s'assurer que les négociations débutent vigoureusement. La vie marine dans la haute mer a un besoin urgent de protection", a-t-elle souligné.

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