France : Nicolas Sarkozy mis en examen dans le cadre du financement libyen présumé (PAPIER GENERAL)

                 French.xinhuanet.com | Publié le 2018-03-22 à 05:44


(Photo d'archives: Xinhua/Hubert Lechat)

PARIS, 21 mars (Xinhua) -- L'ancien président français Nicolas Sarkozy a été mis en examen mercredi soir pour la corruption passive, le financement illégal de sa campagne électorale et le recel de fonds publics libyens, rapportent le quotidien le Monde et d'autres médias français.

M. Sarkozy a été placé en garde à vue depuis mardi matin. Il était entendu dans les locaux de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), dans le cadre de l'enquête sur les soupçons en matière de financement de sa campagne électorale de 2007 par la Libye du colonel (Mouammar) Kadhafi.

Mercredi en fin de journée, sa garde à vue a été levée et il a regagné son domicile à Paris. Peu après la fin de sa garde à vue, il a été mis en examen.

Aucun élément n'a filtré pendant toute la durée de sa garde à vue.

La première audition de l'ancien chef de l'Etat dans un dossier tentaculaire sur lequel la justice française enquête depuis cinq ans a provoqué beaucoup d'émoi en France. L'enquête contient des centaines de documents de témoignages.

L'affaire a débuté en avril 2012 avec la publication par le site d'information Mediapart d'un document libyen faisant état d'un "accord de principe" sur le versement d'une somme de 50 millions d'euros pour le financement de la campagne de M. Sarkozy pour la présidentielle de 2007 par la Libye. M. Sarkozy a toujours nié les faits allégués.

Ce qui est ironique, le colonel Kadhafi a été renversé puis lynché en 2011 dans une insurrection armée et les frappes de la France sous le mandat présidentiel de M. Sarkozy, avec le Royaume-Uni.

En 2015, l'ancien secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, a été mis en examen dans un volet annexe de cette affaire pour faux, usage de faux et blanchiment de fraude fiscale en bande organisée. Les magistrats s'interrogent sur le virement de 500.000 euros en mars 2008, en provenance d'une société d'un avocat malaisien.

Un autre intermédiaire, l'homme d'affaires Alexandre Djouhri, présenté comme un personnage clé de l'enquête, a été arrêté en janvier dernier à Londres. Une audience sur son éventuelle extradition vers la France est prévue en juillet prochain.

Interrogé mercredi sur TF1 et LCI, l'homme d'affaires Ziad Takieddine, déjà mis en examen dans cette affaire, a une nouvelle fois affirmé avoir versé en trois fois la somme de cinq millions d'euros à M. Guéant et M. Sarkozy entre 2006 et 2007.

Selon M. Takieddine, cette somme n'a pas servi à financer la campagne présidentielle de M. Sarkozy en 2007, elle "a été financée autrement".

 
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France : Nicolas Sarkozy mis en examen dans le cadre du financement libyen présumé (PAPIER GENERAL)

Publié le 2018-03-22 à 05:44 | french.xinhuanet.com


(Photo d'archives: Xinhua/Hubert Lechat)

PARIS, 21 mars (Xinhua) -- L'ancien président français Nicolas Sarkozy a été mis en examen mercredi soir pour la corruption passive, le financement illégal de sa campagne électorale et le recel de fonds publics libyens, rapportent le quotidien le Monde et d'autres médias français.

M. Sarkozy a été placé en garde à vue depuis mardi matin. Il était entendu dans les locaux de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), dans le cadre de l'enquête sur les soupçons en matière de financement de sa campagne électorale de 2007 par la Libye du colonel (Mouammar) Kadhafi.

Mercredi en fin de journée, sa garde à vue a été levée et il a regagné son domicile à Paris. Peu après la fin de sa garde à vue, il a été mis en examen.

Aucun élément n'a filtré pendant toute la durée de sa garde à vue.

La première audition de l'ancien chef de l'Etat dans un dossier tentaculaire sur lequel la justice française enquête depuis cinq ans a provoqué beaucoup d'émoi en France. L'enquête contient des centaines de documents de témoignages.

L'affaire a débuté en avril 2012 avec la publication par le site d'information Mediapart d'un document libyen faisant état d'un "accord de principe" sur le versement d'une somme de 50 millions d'euros pour le financement de la campagne de M. Sarkozy pour la présidentielle de 2007 par la Libye. M. Sarkozy a toujours nié les faits allégués.

Ce qui est ironique, le colonel Kadhafi a été renversé puis lynché en 2011 dans une insurrection armée et les frappes de la France sous le mandat présidentiel de M. Sarkozy, avec le Royaume-Uni.

En 2015, l'ancien secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, a été mis en examen dans un volet annexe de cette affaire pour faux, usage de faux et blanchiment de fraude fiscale en bande organisée. Les magistrats s'interrogent sur le virement de 500.000 euros en mars 2008, en provenance d'une société d'un avocat malaisien.

Un autre intermédiaire, l'homme d'affaires Alexandre Djouhri, présenté comme un personnage clé de l'enquête, a été arrêté en janvier dernier à Londres. Une audience sur son éventuelle extradition vers la France est prévue en juillet prochain.

Interrogé mercredi sur TF1 et LCI, l'homme d'affaires Ziad Takieddine, déjà mis en examen dans cette affaire, a une nouvelle fois affirmé avoir versé en trois fois la somme de cinq millions d'euros à M. Guéant et M. Sarkozy entre 2006 et 2007.

Selon M. Takieddine, cette somme n'a pas servi à financer la campagne présidentielle de M. Sarkozy en 2007, elle "a été financée autrement".

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