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L'armée syrienne annonce un cessez-le-feu de 24 heures à Harasta dans la Ghouta orientale

Publié le 2018-03-18 à 03:44 | french.xinhuanet.com

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DAMAS, 17 mars (Xinhua) -- Samedi, l'armée syrienne a déclaré un cessez-le-feu unilatéral de 24 heures dans la ville de Harasta tenue par les rebelles dans la région de la Ghouta orientale, a déclaré le War Media, organe de presse de l'armée syrienne et de ses alliés, dans une déclaration.

Ce cessez-le-feu inattendu est entré en vigueur à 15h00 heure locale et durera 24 heures, selon la déclaration de l'armée syrienne.

Le cessez-le-feu avait pour but de permettre aux civils d'évacuer les zones de la Ghouta orientale par l'intermédiaire d'un couloir humanitaire récemment établi près de la zone des ressources en eau à Harasta, selon la déclaration.

170 civils ont quitté la ville de Harasta, avant d'être emmenés dans des abris temporaires près de Damas, capitale syrienne.

Auparavant, l'Observatoire syrien des droits de l'homme a déclaré que 50 000 personnes avaient quitté les zones contrôlées par les rebelles dans la Ghouta orientale au cours des 72 dernières heures.

Des civils ont été évacués des zones contrôlées par le groupe rebelle Failaq al-Rahmane, au sud-ouest de la Ghouta orientale, vers des zones contrôlées par le gouvernement à travers la région de Hamouriyeh, capturée récemment par l'armée.

La Ghouta orientale, région agricole de 105km² faite de villes et de champs, constitue une menace pour les autorités de Damas en raison de sa proximité avec les quartiers contrôlés par le gouvernement à l'est de la capitale et des attaques au mortier qui visent des quartiers résidentiels damascènes.

Quatre grands groupes rebelles se battent actuellement dans la Ghouta orientale, à savoir l'Armée de l'Islam, Failak al-Rahmane, Ahrar al-Sham et le Comité pour la libération du Levant.

Les agences humanitaires des Nations Unies ont tiré la sonnette d'alarme face à l'aggravation de la situation concernant les quelque 400.000 habitants de cette région. Certaines ONG estiment que plus de 1.000 personnes ont été tuées depuis le mois dernier par les bombardements massifs et les opérations militaires.

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