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Bachar al-Assad: les Etats-Unis veulent fragmenter les pays de la région

Publié le 2018-03-15 à 00:44 | french.xinhuanet.com

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DAMAS, 14 mars (Xinhua)-- Le président syrien Bachar al-Assad a déclaré mercredi que les Etats-Unis veulent fragmenter les pays de la région en apportant leur soutien aux groupes terroristes, a rapporté l'agence de presse officielle SANA.

M. Al-Assad s'est exprimé à ce sujet lors de sa rencontre avec Faleh Fayad, conseiller de la sécurité nationale irakienne, au cours de laquelle les deux parties ont discuté des questions politiques et sécuritaires en vue de la situation dans la région, a indiqué SANA.

Le président syrien a affirmé que les Etats-Unis veulent nuire et affaiblir les pays de la région en continuant à soutenir les groupes terroristes.

Pour faire face à ces plans, les pays doivent adopter une position unifiée afin de préserver leur unité, a insisté M. Al-Assad.

Ses remarques interviennent quelques jours à peine après la menace américaine de frappe sur la Syrie, suite aux avancées de l'armée syrienne dans la lutte contre les rebelles dans la Ghouta orientale.

L'ambassadrice américaine auprès de l'ONU, Nikki Haley, a récemment déclaré que les Etats-Unis frapperaient les forces du gouvernement syrien si elles ne mettaient pas un terme à leurs opérations dans la Ghouta orientale, les Etats-Unis accusant les forces syriennes d'utiliser des armes chimiques au cours de leurs attaques. Le gouvernement syrien nie ces accusations.

Ces remarques ont attiré les foudres de la Russie, principal allié de la Syrie, qui a menacé de lancer des représailles.

Le général de l'armée russe, Valery Gerasimov, a déclaré mardi que les Etats-Unis se préparaient à lancer des raids contre le gouvernement syrien.

"Dans l'éventualité d'une menace pour la vie de nos soldats, les forces armées russes répondront en visant les missiles et leurs véhicules de livraison", a mis en garde le général Gerasimov cité par l'agence de presse russe Tass.

En avril dernier, les Etats-Unis ont frappé la base militaire de Shayrat, dans la province centrale de Homs, pour répondre à l'attaque chimique présumée lancée contre la ville rebelle de Khan Sheikhoun, dans la province d'Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie.

Le gouvernement syrien avait alors nié avoir eu recours à des armes chimiques, affirmant ne pas en posséder, et a qualifié l'attaque d'"agression américaine".

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