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Côte d'Ivoire : Alassane Ouattara indigné par des crimes perpétrés sur des enfants (PAPIER GENERAL)

French.xinhuanet.com   2018-03-08 11:00:10      

ABIDJAN, 7 mars (Xinhua) -- Le président ivoirien Alassane Ouattara a exprimé mercredi à Abidjan son indignation face à des cas de disparition, d'enlèvements et d'assassinats d'enfants perpétrés ces derniers jours en Côte d'Ivoire.

"Je condamne avec la plus grande fermeté ces crimes ignobles, perpétrés sur des enfants sans défense", a déclaré Alassane Ouattara dans un communiqué.

Lundi, une lycéenne de 14 ans a été retrouvée violée et assassinée à M'bahiakro (centre, 330 km d'Abidjan).

Quelques jours plus tôt, le 24 février à Abidjan, un enfant de quatre ans a été enlevé et tué pour un sacrifice rituel.

Un autre élève, Lopoua Lopoua Bienvenu, dit Drogba, six ans, a été retrouvé assassiné à Bondiahi (Bédiala, centre-ouest).

"Les enquêtes en cours ont déjà permis l'interpellation des personnes impliquées dans les différents cas d'enlèvement ou d'assassinat", a assuré Alassane Ouattara, ajoutant que tous les suspects seront traduits devant la justice et les coupables "sévèrement punis".

"Nous sommes déterminés à lutter contre ces pratiques inacceptables", a poursuivi le chef de l'Etat avant de marteler qu'"il ne doit plus jamais avoir de cas de Bouba en Côte d'Ivoire". Bouba est le nom d'un petit garçon de quatre ans sacrifié par un bijoutier de 27 ans dans l'espoir de faire fortune.

Ce genre de crime n'est pas nouveau dans le pays, mais il a suscité une vague d'indignation jusqu'au sommet de l'Etat et créé la psychose au sein de la population.

Le gouvernement ivoirien et la Première dame Dominique Ouattara ont partagé leur peine sur les réseaux sociaux.

Mme Ouattara et des membres du gouvernement se sont rendus au domicile des parents du petit Bouba pour exprimer la compassion de l'Etat.

Mardi, une réunion de haut niveau sur ces actes tragiques présidée par le ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, a révélé que huit cas d'enlèvements ou de disparitions d'enfants ont été enregistrés en Côte d'Ivoire depuis janvier.

Sur ces huit cas, trois cas de morts violentes par arme blanche ou par strangulation ont été enregistrés.

Officiellement, quatre enfants enlevés ont été retrouvés et un manque encore à l'appel.

Dans le dossier du petit Bouba, deux personnes suspectées ont été arrêtées et une troisième, en fuite, est activement recherchée.

Concernant la jeune fille de 14 ans violée à M'bahiakro, deux personnes ont été interpellées.

"Tous les moyens humains et matériels seront déployés pour faire la lumière sur ces événements ignobles, afin d'éviter que cela ne se reproduise", a assuré le président ivoirien dans sa déclaration.

Ces drames ont suscité des mouvements de colère et des actes de violence, notamment à M'Bahiakro, où des manifestants ont saccagé la gendarmerie locale.

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Côte d'Ivoire : Alassane Ouattara indigné par des crimes perpétrés sur des enfants (PAPIER GENERAL)

Publié le 2018-03-08 à 11:00 | french.xinhuanet.com

ABIDJAN, 7 mars (Xinhua) -- Le président ivoirien Alassane Ouattara a exprimé mercredi à Abidjan son indignation face à des cas de disparition, d'enlèvements et d'assassinats d'enfants perpétrés ces derniers jours en Côte d'Ivoire.

"Je condamne avec la plus grande fermeté ces crimes ignobles, perpétrés sur des enfants sans défense", a déclaré Alassane Ouattara dans un communiqué.

Lundi, une lycéenne de 14 ans a été retrouvée violée et assassinée à M'bahiakro (centre, 330 km d'Abidjan).

Quelques jours plus tôt, le 24 février à Abidjan, un enfant de quatre ans a été enlevé et tué pour un sacrifice rituel.

Un autre élève, Lopoua Lopoua Bienvenu, dit Drogba, six ans, a été retrouvé assassiné à Bondiahi (Bédiala, centre-ouest).

"Les enquêtes en cours ont déjà permis l'interpellation des personnes impliquées dans les différents cas d'enlèvement ou d'assassinat", a assuré Alassane Ouattara, ajoutant que tous les suspects seront traduits devant la justice et les coupables "sévèrement punis".

"Nous sommes déterminés à lutter contre ces pratiques inacceptables", a poursuivi le chef de l'Etat avant de marteler qu'"il ne doit plus jamais avoir de cas de Bouba en Côte d'Ivoire". Bouba est le nom d'un petit garçon de quatre ans sacrifié par un bijoutier de 27 ans dans l'espoir de faire fortune.

Ce genre de crime n'est pas nouveau dans le pays, mais il a suscité une vague d'indignation jusqu'au sommet de l'Etat et créé la psychose au sein de la population.

Le gouvernement ivoirien et la Première dame Dominique Ouattara ont partagé leur peine sur les réseaux sociaux.

Mme Ouattara et des membres du gouvernement se sont rendus au domicile des parents du petit Bouba pour exprimer la compassion de l'Etat.

Mardi, une réunion de haut niveau sur ces actes tragiques présidée par le ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, a révélé que huit cas d'enlèvements ou de disparitions d'enfants ont été enregistrés en Côte d'Ivoire depuis janvier.

Sur ces huit cas, trois cas de morts violentes par arme blanche ou par strangulation ont été enregistrés.

Officiellement, quatre enfants enlevés ont été retrouvés et un manque encore à l'appel.

Dans le dossier du petit Bouba, deux personnes suspectées ont été arrêtées et une troisième, en fuite, est activement recherchée.

Concernant la jeune fille de 14 ans violée à M'bahiakro, deux personnes ont été interpellées.

"Tous les moyens humains et matériels seront déployés pour faire la lumière sur ces événements ignobles, afin d'éviter que cela ne se reproduise", a assuré le président ivoirien dans sa déclaration.

Ces drames ont suscité des mouvements de colère et des actes de violence, notamment à M'Bahiakro, où des manifestants ont saccagé la gendarmerie locale.

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