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Cameroun : un fonctionnaire enlevé par des présumés sécessionnistes anglophones

French.xinhuanet.com   2018-02-26 06:54:07      

YAOUNDE, 25 février (Xinhua) -- Au Cameroun anglophone où une mouvance sécessionniste s'impose depuis octobre dernier, un fonctionnaire a été enlevé samedi par des présumés séparatistes, portant à deux le nombre des personnalités gouvernementales enlevées, a confirmé dimanche une source proche de l'otage.

Selon des témoins, le délégué régional des affaires sociales pour la région du Nord-Ouest, Nimbom Arong Yong, a été enlevé par des individus armés non-identifiés alors qu'il assistait aux funérailles dans le village Nyen, situé près du village d'Ambo de l'arrondissement de Batibo.

"Le délégué s'est rendu à Nyen samedi pour assister aux funérailles. Lui et son chauffeur ont été enlevés par une bande armée. Le chauffeur a été libéré plus tard. Quant au délégué régional, nous n'avons aucune nouvelle de lui depuis samedi", a indiqué à Xinhua dimanche une source familiale.

Le 11 février, le sous-préfet de Batibo Marcel Namata Diteng, avait également été kidnappé dans des conditions presque similaires et mystérieuses, alors qu'il s'apprêtait à se rendre à la place des fêtes locale pour présider la cérémonie de la 52eme fête nationale de la jeunesse.

Même si pour l'heure, aucune revendication n'a été faite, de sérieux soupçons sont portés vers les sécessionnistes de l'Ambazonie, Etat proclamé depuis octobre dernier, qui ont multiplié ces derniers temps des menaces de mort contre les autorités locales.

Le Social Democratic Front (SDF), principal parti d'opposition camerounaise a dû changer le lieu de son congrès à Bamenda, capitale régionale du Nord-Ouest, le 21 février dernier, la veille de ses assises à la suite de menaces de représailles et violences proférées par les sécessionnistes.

Depuis plus d'un an, la minorité anglophone, représentant environ 20% de la population camerounaise, proteste contre ce qu'elle juge la marginalisation vis-à-vis du pouvoir centrale. Les plus radicaux ont pris la sécession pour la seule option, devenus désormais terroristes aux yeux de Yaoundé.

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Cameroun : un fonctionnaire enlevé par des présumés sécessionnistes anglophones

Publié le 2018-02-26 à 06:54 | french.xinhuanet.com

YAOUNDE, 25 février (Xinhua) -- Au Cameroun anglophone où une mouvance sécessionniste s'impose depuis octobre dernier, un fonctionnaire a été enlevé samedi par des présumés séparatistes, portant à deux le nombre des personnalités gouvernementales enlevées, a confirmé dimanche une source proche de l'otage.

Selon des témoins, le délégué régional des affaires sociales pour la région du Nord-Ouest, Nimbom Arong Yong, a été enlevé par des individus armés non-identifiés alors qu'il assistait aux funérailles dans le village Nyen, situé près du village d'Ambo de l'arrondissement de Batibo.

"Le délégué s'est rendu à Nyen samedi pour assister aux funérailles. Lui et son chauffeur ont été enlevés par une bande armée. Le chauffeur a été libéré plus tard. Quant au délégué régional, nous n'avons aucune nouvelle de lui depuis samedi", a indiqué à Xinhua dimanche une source familiale.

Le 11 février, le sous-préfet de Batibo Marcel Namata Diteng, avait également été kidnappé dans des conditions presque similaires et mystérieuses, alors qu'il s'apprêtait à se rendre à la place des fêtes locale pour présider la cérémonie de la 52eme fête nationale de la jeunesse.

Même si pour l'heure, aucune revendication n'a été faite, de sérieux soupçons sont portés vers les sécessionnistes de l'Ambazonie, Etat proclamé depuis octobre dernier, qui ont multiplié ces derniers temps des menaces de mort contre les autorités locales.

Le Social Democratic Front (SDF), principal parti d'opposition camerounaise a dû changer le lieu de son congrès à Bamenda, capitale régionale du Nord-Ouest, le 21 février dernier, la veille de ses assises à la suite de menaces de représailles et violences proférées par les sécessionnistes.

Depuis plus d'un an, la minorité anglophone, représentant environ 20% de la population camerounaise, proteste contre ce qu'elle juge la marginalisation vis-à-vis du pouvoir centrale. Les plus radicaux ont pris la sécession pour la seule option, devenus désormais terroristes aux yeux de Yaoundé.

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