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Les importations de l'Algérie en carburants ont baissé de 100.000 tonnes en 2017

French.xinhuanet.com   2018-02-23 04:20:00      

ALGER, 22 février (Xinhua) -- Les importations de l'Algérie en carburants ont été de 2,96 millions de tonnes en 2017, contre 3,06 millions une année auparavant, ce qui représente une baisse de 100.000 tonnes, a indiqué jeudi le ministre algérien de l'Energie Mustapha Guitouni.

Si en volume, les importations ont reculé, en valeur elles ont été revues à la hausse pour passer de 1,348 milliard de dollars en 2016 à 1,583 milliard de dollars en 2017. Cette augmentation du montant (235 millions) est essentiellement due au raffermissement en 2017 des prix de pétrole brut et par conséquence ceux des carburants.

Ces chiffres ont été avancés par le ministre devant les députés pour lesquels il a expliqué les avantages économiques qu'offre le raffinage du pétrole brut à l'étranger au lieu de l'importer comme produit fini.

Le 16 janvier dernier, le PDG du groupe algérien des hydrocarbures Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, avait indiqué que sa compagnie transformera une partie de son pétrole brut à partir d'une raffinerie italienne pour en faire des carburants qui seront ensuite commercialisés en Algérie.

Visant à épargner des devises à son pays, Sonatrach avait signé un contrat de processing avec une raffinerie pétrolière italienne.

Grâce à la politique des subventions, l'Algérie figure parmi les pays où le carburant coûte le moins cher à la pompe.

Après une deuxième réévaluation entrée en vigueur le 1er janvier 2018, le prix moyen de l'essence est fixé à 40,84 dinars algériens/litre (DA/l) alors que ce carburant coûte en réalité 125 DA à l'Etat. A titre de comparaison, au Maroc l'essence est payé l'équivalent de 85 DA/litre et en Tunisie à 67 DA, avait indiqué M. Guitouni.

Etant un pays producteur et exportateur de pétrole, les capacités de raffinage ne répondent toutefois pas à la demande locale, d'où le recours à l'importation.

En termes chiffrés, 11,5 millions de tonnes de carburants sont raffinés en Algérie, alors que la consommation atteint 15 millions de tonnes de carburants annuellement.

Ces dernières années, le gouvernement a lancé un programme de réhabilitation de ses vieilles raffineries et la construction de nouvelles.

En parallèle, il a pris des mesures pour freiner la consommation des carburants et notamment le gaspillage, surtout depuis la chute des prix du pétrole et le rétrécissement des ressources qui lui permettaient jusque-là d'effectuer les transferts sociaux.

Dès 2016, il a décidé d'augmenter la taxe sur les carburants, excepté le gaz de pétrole liquéfié (GPL) et de limiter les importations des véhicules.

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Les importations de l'Algérie en carburants ont baissé de 100.000 tonnes en 2017

Publié le 2018-02-23 à 04:20 | french.xinhuanet.com

ALGER, 22 février (Xinhua) -- Les importations de l'Algérie en carburants ont été de 2,96 millions de tonnes en 2017, contre 3,06 millions une année auparavant, ce qui représente une baisse de 100.000 tonnes, a indiqué jeudi le ministre algérien de l'Energie Mustapha Guitouni.

Si en volume, les importations ont reculé, en valeur elles ont été revues à la hausse pour passer de 1,348 milliard de dollars en 2016 à 1,583 milliard de dollars en 2017. Cette augmentation du montant (235 millions) est essentiellement due au raffermissement en 2017 des prix de pétrole brut et par conséquence ceux des carburants.

Ces chiffres ont été avancés par le ministre devant les députés pour lesquels il a expliqué les avantages économiques qu'offre le raffinage du pétrole brut à l'étranger au lieu de l'importer comme produit fini.

Le 16 janvier dernier, le PDG du groupe algérien des hydrocarbures Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, avait indiqué que sa compagnie transformera une partie de son pétrole brut à partir d'une raffinerie italienne pour en faire des carburants qui seront ensuite commercialisés en Algérie.

Visant à épargner des devises à son pays, Sonatrach avait signé un contrat de processing avec une raffinerie pétrolière italienne.

Grâce à la politique des subventions, l'Algérie figure parmi les pays où le carburant coûte le moins cher à la pompe.

Après une deuxième réévaluation entrée en vigueur le 1er janvier 2018, le prix moyen de l'essence est fixé à 40,84 dinars algériens/litre (DA/l) alors que ce carburant coûte en réalité 125 DA à l'Etat. A titre de comparaison, au Maroc l'essence est payé l'équivalent de 85 DA/litre et en Tunisie à 67 DA, avait indiqué M. Guitouni.

Etant un pays producteur et exportateur de pétrole, les capacités de raffinage ne répondent toutefois pas à la demande locale, d'où le recours à l'importation.

En termes chiffrés, 11,5 millions de tonnes de carburants sont raffinés en Algérie, alors que la consommation atteint 15 millions de tonnes de carburants annuellement.

Ces dernières années, le gouvernement a lancé un programme de réhabilitation de ses vieilles raffineries et la construction de nouvelles.

En parallèle, il a pris des mesures pour freiner la consommation des carburants et notamment le gaspillage, surtout depuis la chute des prix du pétrole et le rétrécissement des ressources qui lui permettaient jusque-là d'effectuer les transferts sociaux.

Dès 2016, il a décidé d'augmenter la taxe sur les carburants, excepté le gaz de pétrole liquéfié (GPL) et de limiter les importations des véhicules.

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