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Nigeria : inquiétudes et confusion après l'attaque lancée par Boko Haram contre une école pour filles à Yobe (SYNTHESE)

French.xinhuanet.com   2018-02-23 02:20:05      

LAGOS, 22 février (Xinhua) -- La récente attaque lancée par des membres présumés de Boko Haram contre un lycée dans l'Etat nigérian de Yobe (nord-est) et la confusion qui a suivi concernant le nombre de lycéennes disparues rappellent le mauvais souvenir de l'attaque de Chibok en 2014.

Lundi soir, des insurgés ont attaqué le Lycée public technique de filles de Dapchi, de l'Etat de Yobe, et ont enlevé des lycéennes.

Les institutions étatiques et fédérales ainsi que les officiels ont fourni des informations contradictoires sur cet événement.

Le gouvernement de l'Etat de Yobe fait état de 46 filles manquant à l'appel. D'autres sources portent ce chiffre à 13.

Le gouverneur de l'Etat de Yobe, Ibrahim Gaidam, a révélé jeudi qu'aucune des lycéennes portées disparues après l'attaque n'a été retrouvée par l'armée.

Plus de 94 lycéennes ont été portées disparues, et le gouvernement d'Etat de Yobe a indiqué que 28 étaient revenues mardi soir et 20 autres filles mercredi matin.

Il y a des similitudes inquiétantes et terribles avec la confusion qui a entouré la communication officielle qui a suivi l'enlèvement des lycéennes de Chibok le 14 avril 2014, retenues en otages par les terroristes de Boko Haram pendant plus de 1400 jours.

Au total, 276 lycéennes avaient été enlevées par des hommes armées qui avaient pris d'assaut leurs dortoirs dans la nuit du 14 avril 2014 dans l'Ecole secondaire pour filles de Chibok, dans l'Etat de Borno.

Seules 107 filles ont été sauvées. Les autres ont été soit mariées de force, soit utilisées comme appâts pour mener des attentats suicides.

Bukar Ibrahim, sénateur de l'Etat de Yobe, a insisté sur le fait que 46 lycéennes manquent toujours et a condamné l'attaque contre cette école ainsi que la résurgence de l'insurrection.

D'après lui, le gouvernement fédéral doit de toute urgence retrouver les filles pour que le drame de Chibok ne se reproduise pas.

Comme prévu, le président nigérian Muhammadu Buhari, a demandé aux agences de sécurité de prendre immédiatement en mains la situation à Dapchi.

Le village de Dapchi est situé à 100 km de Damaturu, capitale de l'Etat de Yobe.

Le ministre de l'Information, Lai Mohammed, a déclaré aux journalistes après la réunion du Conseil exécutif fédéral que le président a également demandé au ministre de la Défense, Mansur Dan-Ali, et au ministre des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, de se rendre jeudi dans l'Etat de Yobe pour mener l'enquête. Le président se rendra également sur place.

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Nigeria : inquiétudes et confusion après l'attaque lancée par Boko Haram contre une école pour filles à Yobe (SYNTHESE)

Publié le 2018-02-23 à 02:20 | french.xinhuanet.com

LAGOS, 22 février (Xinhua) -- La récente attaque lancée par des membres présumés de Boko Haram contre un lycée dans l'Etat nigérian de Yobe (nord-est) et la confusion qui a suivi concernant le nombre de lycéennes disparues rappellent le mauvais souvenir de l'attaque de Chibok en 2014.

Lundi soir, des insurgés ont attaqué le Lycée public technique de filles de Dapchi, de l'Etat de Yobe, et ont enlevé des lycéennes.

Les institutions étatiques et fédérales ainsi que les officiels ont fourni des informations contradictoires sur cet événement.

Le gouvernement de l'Etat de Yobe fait état de 46 filles manquant à l'appel. D'autres sources portent ce chiffre à 13.

Le gouverneur de l'Etat de Yobe, Ibrahim Gaidam, a révélé jeudi qu'aucune des lycéennes portées disparues après l'attaque n'a été retrouvée par l'armée.

Plus de 94 lycéennes ont été portées disparues, et le gouvernement d'Etat de Yobe a indiqué que 28 étaient revenues mardi soir et 20 autres filles mercredi matin.

Il y a des similitudes inquiétantes et terribles avec la confusion qui a entouré la communication officielle qui a suivi l'enlèvement des lycéennes de Chibok le 14 avril 2014, retenues en otages par les terroristes de Boko Haram pendant plus de 1400 jours.

Au total, 276 lycéennes avaient été enlevées par des hommes armées qui avaient pris d'assaut leurs dortoirs dans la nuit du 14 avril 2014 dans l'Ecole secondaire pour filles de Chibok, dans l'Etat de Borno.

Seules 107 filles ont été sauvées. Les autres ont été soit mariées de force, soit utilisées comme appâts pour mener des attentats suicides.

Bukar Ibrahim, sénateur de l'Etat de Yobe, a insisté sur le fait que 46 lycéennes manquent toujours et a condamné l'attaque contre cette école ainsi que la résurgence de l'insurrection.

D'après lui, le gouvernement fédéral doit de toute urgence retrouver les filles pour que le drame de Chibok ne se reproduise pas.

Comme prévu, le président nigérian Muhammadu Buhari, a demandé aux agences de sécurité de prendre immédiatement en mains la situation à Dapchi.

Le village de Dapchi est situé à 100 km de Damaturu, capitale de l'Etat de Yobe.

Le ministre de l'Information, Lai Mohammed, a déclaré aux journalistes après la réunion du Conseil exécutif fédéral que le président a également demandé au ministre de la Défense, Mansur Dan-Ali, et au ministre des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, de se rendre jeudi dans l'Etat de Yobe pour mener l'enquête. Le président se rendra également sur place.

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