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Le Kenya déconseille à ses ressortissants de se rendre dans certaines zones au Soudan du Sud

Publié le 2018-02-21 à 22:40 | french.xinhuanet.com

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NAIROBI, 21 février (Xinhua) -- Le Kenya a conseillé mercredi à ses ressortissants d'éviter de se rendre dans plusieurs régions du Soudan du Sud frappées par des affrontements ethniques ces six derniers mois.

Le ministère des Affaires étrangères a précisé qu'il s'agissait de zones dans les Etats de la région du Nil supérieur (nord-est), dont ceux de Bieh occidental et oriental (comté d'Akobo), de Latjoor (comté de Maiwut), de Jonglei, du Liech du Nord, du Nil oriental et de Boma, ainsi que dans celui de la Rivière Yei dans la région de l'Equatoria (sud).

Il conseille à tous les ressortissants kenyans qui vivent ou voyagent au Soudan du Sud de s'éloigner ou d'éviter ces Etats qui ont été le théâtre d'affrontements armés et de violences ethniques depuis octobre dernier. Il est conseillé à ceux vivant dans d'autres parties du pays "de faire preuve d'une extrême prudence dans leurs activités quotidiennes", a ajouté le ministère.

Ces conseils ont été publiés au lendemain de la libération de deux pilotes d'avion kényans capturés par des rebelles dans la région d'Akobo. Frontalière de l'Ethiopie, celle-ci est pour l'heure sous le contrôle des rebelles. Capturés le 7 janvier, ils ont été libérés lundi contre le versement d'une rançon de 108.000 dollars versée par leur famille.

Par ailleurs, plusieurs personnes dont des travailleurs humanitaires et des ouvriers du pétrole ont également été enlevés par les groupes armés ces quatre dernières années.

En juillet 2013, un violent différend politique a éclaté entre le président Salva Kiir et son vice-président de l'époque, Riek Machar. Quelques mois plus tard, le pays plongeait dans la guerre civile, opposant les forces gouvernementales composées de soldats de l'ethnie dinka aux rebelles de l'ethnie nuer à laquelle appartient M. Machar.

Un accord de paix conclu en août 2015 pour mettre fin aux violences a été violé en juillet 2016 par les factions rivales qui ont repris leurs combats dans la capitale, Juba, contraignant Riek Machar à l'exil.

La guerre civile a tué des dizaines de milliers de personnes et des millions d'autres ont dû s'enfuir vers les pays voisins. Fin

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