Des secouristes iraniens cherchent les débris d'un avion qui s'est écrasé dimanche dernier sur le mont Dena, dans le centre de l'Iran, le 19 février 2018. (Photo : Xinhua/Arya Jafari)

Le chef de l'organisation des secours et des sauvetages iranienne et un porte-parole de l'armée ont tous deux confirmé mardi que l'épave de l'avion avec 66 personnes à son bord a été retrouvée, deux jours après sa disparition dans une zone montagneuse.

Le vol de l'Aseman Airlines à destination de la ville de Yasuj, dans le sud-ouest de l'Iran, a disparu des écrans radar 50 minutes après son décollage dimanche de Téhéran. Aucun des passagers et membres d'équipage n'a survécu.

Morteza Salimi, chef de l'Organisation des secours et du bien-être de la Société du Croissant-Rouge iranienne, a confirmé ce mardi que l'épave de l'avion a été aperçue par un hélicoptère militaire près du village de Nogol, à environ 4.000 mètres sur le mont Dena, dans la province d'Ispahan, dans le centre de l'Iran.

"Les hélicoptères des Gardiens de la révolution ont retrouvé ce matin l'épave de l'avion sur le mont Dena", a informé Ramezan Sharif, porte-parole du Corps des gardiens de la révolution islamique d'Iran (IRGC) mardi sur la chaîne nationale IRIB.

Le pilote de l'hélicoptère, identifié sous le nom de Soheli, a déclaré à IRIB avoir vu de grands morceaux de l'avion avec le logo de la compagnie Aseman.

La source du centre d'urgence provincial d'Ispahan et le ministère iranien de l'Information et des Technologies de communication, ont tous indiqué mardi que le téléphone mobile d'un des passagers était resté allumé et envoyait des signaux depuis le site du crash.

L'avion, un ATR-72 bimoteur, a été construit en 1993 et venait d'être réparé et entretenu il y a trois mois après être resté au sol pendant six ou sept ans, ont rapporté les médias citant des sources techniques.

L'Iran a connu des catastrophes aériennes ces dernières décennies en partie à cause de ses avions vieillissant toujours en circulation, notamment sur le plan domestique.

Téhéran accuse Washington et ses sanctions sur le nucléaire qui l'empêchent d'acheter de nouveaux avions.