french.xinhuanet.com

Les réseaux sociaux peuvent être un bon baromètre en matière de santé publique (étude)

Publié le 2018-02-17 à 20:20 | french.xinhuanet.com

Taille du Texte
T+ | T-

RSS

Partager


Une semaine d'actualités en images (du 19 au 25 février 2018)

Décès de la chanteuse des Cranberries, Dolores O'Riordan, à Londres

CHICAGO (Etats-Unis), 17 février (Xinhua) -- Les données des réseaux sociaux peuvent être utilisées comme sources d'information complémentaire à celles issues de données traditionnelles, comme les sondages par téléphone, pour évaluer l'opinion publique sur les problèmes de santé, selon une étude de chercheurs de l'Université de l'Illinois (IU).

Une analyse des messages sur Twitter à propos de problèmes de santé liés au virus Zika a ainsi été étroitement corrélée à une analyse des données d'enquêtes traditionnelles menée sur les téléphones fixes et cellulaires.

"Nos résultats démontrent qu'il est possible de découvrir et d'analyser des informations provenant des communications sur Twitter qui sont associées à des crises de santé publique", a déclaré Dolores Albarracin, professeur de psychologie à l'IU et co-auteur de l'étude.

"La perception commune est que ce que les gens lisent sur les réseaux sociaux n'est peut-être pas représentatif du sentiment général mais plutôt une représentation biaisée ou extrême. Il s'avère que dans ce domaine, les réseaux sociaux, spécifiquement Twitter dans notre recherche, représentent exactement la moyenne de la population réelle des Etats-Unis", a-t-elle affirmé.

Les chercheurs ont également analysé les données sur Twitter concernant l'épidémie de virus Zika, en recherchant des mots-clés liés à Zika.

Les résultats ont démontré une capacité élevée à identifier les attitudes, les connaissances et les comportements communautaires en temps opportun et à faible coût sur les réseaux sociaux, a noté Mme Albarracin.

"Les données des enquêtes par téléphone étaient corrélées modérément ou fortement avec ce qui se passait en temps réel sur Twitter", a-t-elle dit.

L'étude montre que "nous pouvons faire des déductions basées sur des débats dans les réseaux sociaux et établir des systèmes de surveillance qui s'appuient sur les messages postés dans ces réseaux", a ajouté la chercheuse.

"S'il y a une crise de santé publique ou bien si vous voulez voir comment les gens réagissent à une crise de santé publique en temps réel, Twitter serait certainement un portail valable à considérer", a-t-elle affirmé.

"C'est bon marché, rapide et omniprésent, alors que les sondages téléphoniques traditionnels sont lents et coûteux. Ça peut prendre des semaines et coûter des dizaines de milliers de dollars par semaine, sinon plus, pour recueillir des données", a expliqué le professeur de psychologie.

010020070770000000000000011107421369820591