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Centrafrique : les derniers arriérés de salaire de décembre 2013 seront perçus sans condition

French.xinhuanet.com   2018-02-14 05:40:01      

BANGUI, 13 février (Xinhua) -- Désireux d'apaiser les inquiétudes des fonctionnaires et agents concernés par les arriérés de salaire de décembre 2013, le gouvernement de la République centrafricaine (RCA) a préconisé que cet arriéré sera payé sans condition à compter du 21 février prochain, a appris Xinhua mardi d'une source proche du ministère centrafricain des Finances.

Après le paiement intégral le mois dernier des arriérés de novembre 2013, le gouvernement a annoncé un chronogramme ainsi que les échéances du paiement des arriérés de salaire du mois de décembre 2013, a précisé la source.

Ce chronogramme a prévu le paiement à partir de la troisième semaine de ce mois de février, a poursuivi la source, soulignant qu'il n'y aura aucune formalité à remplir auprès des autorités du ministère des Finances pour ceux qui avaient déjà perçu leurs arriérés de novembre 2013 le mois dernier.

Un communiqué du ministère des Finances a accordé une dérogation aux fonctionnaires et agents de l'Etat qui n'ont pas encore rempli les formalités et donc n'ont pas encore perçu ces arriérés. Ils sont appelés à se rapprocher des services du trésor public centrafricain pour les formalités d'usage.

En accédant en mars 2013 au pouvoir, par un coup d'Etat, le chef de la coalition rebelle de la Séléka, Michel Djotodja Am No Droko, n'était pas parvenu à verser les salaires à termes échus, laissant derrière lui une ardoise que les organisations syndicales ne cessent de réclamer, au nom de la continuité de l'Etat.

Ne voulant pas que cette revendication corporatiste gêne son régime commençant, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a pris sur lui l'engagement d'épurer ces arriérés. Seulement, il s'est buté aux recommandations des partenaires financiers de la RCA.

En effet, ces partenaires financiers, à leur tête le Fonds monétaire international (FMI), avaient prévenu le gouvernement centrafricain contre une probable inflation ou hyperinflation, puisque c'est 70 milliards de francs CFA qui allaient être déversés dans l'économie, avec le paiement, sur le champ, des arriérés de novembre et décembre 2013.

A ce jour, l'intégralité de ces arriérés n'a pas été versée du fait des fonctionnaires et agents de l'Etat des villes intérieures, qui n'ont pas encore rempli la formalité requise. Mais devant le besoin d'argent, il est reproché à de nombreux fonctionnaires et agents de l'Etat des provinces d'avoir abandonné leurs postes pour séjourner longuement dans la capitale, pour des raisons d'arriérés. Le ministère de la Fonction publique menace d'appliquer les sanctions administratives.

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Centrafrique : les derniers arriérés de salaire de décembre 2013 seront perçus sans condition

Publié le 2018-02-14 à 05:40 | french.xinhuanet.com

BANGUI, 13 février (Xinhua) -- Désireux d'apaiser les inquiétudes des fonctionnaires et agents concernés par les arriérés de salaire de décembre 2013, le gouvernement de la République centrafricaine (RCA) a préconisé que cet arriéré sera payé sans condition à compter du 21 février prochain, a appris Xinhua mardi d'une source proche du ministère centrafricain des Finances.

Après le paiement intégral le mois dernier des arriérés de novembre 2013, le gouvernement a annoncé un chronogramme ainsi que les échéances du paiement des arriérés de salaire du mois de décembre 2013, a précisé la source.

Ce chronogramme a prévu le paiement à partir de la troisième semaine de ce mois de février, a poursuivi la source, soulignant qu'il n'y aura aucune formalité à remplir auprès des autorités du ministère des Finances pour ceux qui avaient déjà perçu leurs arriérés de novembre 2013 le mois dernier.

Un communiqué du ministère des Finances a accordé une dérogation aux fonctionnaires et agents de l'Etat qui n'ont pas encore rempli les formalités et donc n'ont pas encore perçu ces arriérés. Ils sont appelés à se rapprocher des services du trésor public centrafricain pour les formalités d'usage.

En accédant en mars 2013 au pouvoir, par un coup d'Etat, le chef de la coalition rebelle de la Séléka, Michel Djotodja Am No Droko, n'était pas parvenu à verser les salaires à termes échus, laissant derrière lui une ardoise que les organisations syndicales ne cessent de réclamer, au nom de la continuité de l'Etat.

Ne voulant pas que cette revendication corporatiste gêne son régime commençant, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a pris sur lui l'engagement d'épurer ces arriérés. Seulement, il s'est buté aux recommandations des partenaires financiers de la RCA.

En effet, ces partenaires financiers, à leur tête le Fonds monétaire international (FMI), avaient prévenu le gouvernement centrafricain contre une probable inflation ou hyperinflation, puisque c'est 70 milliards de francs CFA qui allaient être déversés dans l'économie, avec le paiement, sur le champ, des arriérés de novembre et décembre 2013.

A ce jour, l'intégralité de ces arriérés n'a pas été versée du fait des fonctionnaires et agents de l'Etat des villes intérieures, qui n'ont pas encore rempli la formalité requise. Mais devant le besoin d'argent, il est reproché à de nombreux fonctionnaires et agents de l'Etat des provinces d'avoir abandonné leurs postes pour séjourner longuement dans la capitale, pour des raisons d'arriérés. Le ministère de la Fonction publique menace d'appliquer les sanctions administratives.

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