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Afrique du Sud : l'ANC donne 48 heures à Zuma pour démissionner

French.xinhuanet.com   2018-02-13 12:20:05      

JOHANNESBURG, 12 février (Xinhua) -- Le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, a exigé lundi du président Jacob Zuma, soupçonné de corruption, qu'il démissionne d'ici 48 heures sous peine d'être renvoyé.

Le Comité exécutif national (CEN), la plus haute instance décisionnelle du parti, devrait finaliser le dossier ce mardi et informer le pays de sa décision après des réunions marathon qui se sont poursuivies tard lundi soir.

Des experts constitutionnels rappellent que le CEN n'a pas le pouvoir de le renvoyer. Si M. Zuma refuse de partir, il ne peut être révoqué que par un vote du Parlement.

Alors que la pression s'accroît pour que M. Zuma démissionne, les partis d'opposition ont pour leur part appelé à la dissolution du Parlement.

Un peu plus tôt dans la journée, des rumeurs ont circulé selon lesquelles M. Zuma exigerait un "préavis" de trois mois, après quoi il démissionnerait sans condition. Cependant, cette proposition a été refusée par le CEN.

M. Zuma, devenu président de l'Afrique du Sud en 2009, est impliqué dans plusieurs scandales de corruption. Le vice-président Cyril Ramaphosa, qui a pris la direction de l'ANC en décembre dernier lors d'élections très disputées, a promis de se débarrasser du fléau de la corruption et de redresser l'économie du pays.

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Afrique du Sud : l'ANC donne 48 heures à Zuma pour démissionner

Publié le 2018-02-13 à 12:20 | french.xinhuanet.com

JOHANNESBURG, 12 février (Xinhua) -- Le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, a exigé lundi du président Jacob Zuma, soupçonné de corruption, qu'il démissionne d'ici 48 heures sous peine d'être renvoyé.

Le Comité exécutif national (CEN), la plus haute instance décisionnelle du parti, devrait finaliser le dossier ce mardi et informer le pays de sa décision après des réunions marathon qui se sont poursuivies tard lundi soir.

Des experts constitutionnels rappellent que le CEN n'a pas le pouvoir de le renvoyer. Si M. Zuma refuse de partir, il ne peut être révoqué que par un vote du Parlement.

Alors que la pression s'accroît pour que M. Zuma démissionne, les partis d'opposition ont pour leur part appelé à la dissolution du Parlement.

Un peu plus tôt dans la journée, des rumeurs ont circulé selon lesquelles M. Zuma exigerait un "préavis" de trois mois, après quoi il démissionnerait sans condition. Cependant, cette proposition a été refusée par le CEN.

M. Zuma, devenu président de l'Afrique du Sud en 2009, est impliqué dans plusieurs scandales de corruption. Le vice-président Cyril Ramaphosa, qui a pris la direction de l'ANC en décembre dernier lors d'élections très disputées, a promis de se débarrasser du fléau de la corruption et de redresser l'économie du pays.

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