PARIS, 29 décembre (Xinhua) -- Un homme de 21 ans et une femme de 19 ans ont été interpellés fin décembre avant Noël par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) alors qu'ils sont soupçonnés d'avoir eu des velléités terroristes distinctes, rapportent ce vendredi plusieurs médias français dont BFMTV.

Les deux personnes qui n'étaient pas en contact, ont été arrêtées les 18 et 22 décembre et ont été mis en examen pour le même chef d'accusation, "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle".

La jeune femme, radicalisée, a été interpellée le 18 décembre. Elle était très active sur les réseaux sociaux et était notamment en contact avec des membres de l'Etat islamique installés dans la zone irako-syrienne. Elle a déclaré vouloir s'en prendre à des militaires en province. Durant sa garde-à-vue, elle a dit être pour les attentats de Paris et Saint-Denis survenus en 2015 et a expliqué avoir cherché à se procurer des armes depuis le mois d'octobre. Aucune arme ou explosif n'a été découvert lors des perquisitions.

L'homme a été interpellé le 22 décembre dernier dans l'agglomération lyonnaise. Il était connu des services de police et était assigné à résidence dans le cadre de l'état d'urgence entre août 2016 et août 2017. Depuis cette date, l'homme, considéré comme islamiste radical, avait été placé en maison de repos pour recevoir des soins psychiatriques, indique BFMTV. Les policiers l'ont interpellé dans son lieu d'internement suite à la diffusion de menaces d'attentat sur les réseaux sociaux.

Le quotidien français Le Figaro rapport qu'aucune cible n'avait été établie et qu'aucune logistique n'avait été mise en place.