BEIJING, 23 décembre (Xinhua) -- Les fonds budgétaires de la Chine pour l'éducation ont atteint 3.100 milliards de yuans (480 milliards de dollars) en 2016, avec une croissance annuelle moyenne de 7,9% depuis 2012.

Le ratio fonds-PIB a dépassé 4% chaque année durant la période, selon un rapport du Conseil des Affaires d'Etat, publié samedi.

"Les fonds globaux pour l'éducation en 2016 ont atteint 3.900 milliards de yuans, dont plus de 80% ont été apportés par le gouvernement", indique le rapport soumis au Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois) lors de sa session bimestrielle de six jours.

Plus de la moitié des fonds budgétaires pour l'éducation ont été utilisés pour l'enseignement obligatoire de neuf ans en 2016. Les salaires des enseignants et l'aide financière apportée aux élèves ont représenté plus de la moitié des fonds budgétaires en 2016, en hausse de 10,6 points de pourcentage par rapport à 2012, précise le document.

En 2016, les fonds budgétaires pour les paiements par virement dédiés à l'éducation ont concerné les régions relativement à la traîne, dont 84% pour les régions du centre et de l'ouest, qui se placent derrière celles situées à l'est.

En comparaison avec 2012, les fonds destinés à l'éducation pour chaque collégien, élève d'école primaire et enfant de maternelle dans les régions rurales ont augmenté de plus de 50% en moyenne en 2016, note le rapport.

En 2016, les taux bruts de scolarisation ont atteint 77,4% pour l'enseignement préscolaire, 87,5% pour les lycées et 42,7% pour l'enseignement supérieur. Le taux net de scolarisation pour les écoles primaires était de 99,9%, ajoute le document.

Selon le rapport, le gouvernement continuera de donner la priorité à l'éducation. Les fonds budgétaires pour l'éducation continueront d'augmenter, alors que la société est encouragée à investir davantage dans l'enseignement privé.

Les fonds se concentreront davantage sur les régions rurales, les anciennes bases révolutionnaires, les régions des minorités ethniques et les zones frontalières. Le développement intégré de l'éducation obligatoire entre les régions urbaines et rurales doit être renforcé, indique le rapport.