La croissance économique française revue à la hausse à 0,6% au 3e trimestre 2017 (INSEE)

Publié le 2017-12-22 à 21:37 | french.xinhuanet.com

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PARIS, 22 décembre (Xinhua) -- La croissance économique de la France progresse de 0,6% au troisième trimestre 2017, atteignant son plus haut niveau depuis 2011 mais inférieur à celui de la zone euro (+2,3%), selon la révision à la hausse de l'INSEE publiée vendredi, (+0,1 point) contre 0,5% lors de sa dernière prévision.

Les dépenses de consommation des ménages français accélèrent (+0,6% après +0,3%), tandis que la formation brute de capital fixe (FBCF) demeure soutenue (+0,9% après +1,1%). Au total, la demande intérieure finale - hors stocks - augmente, contribuant ainsi à la croissance du PIB pour +0,6 point au troisième trimestre 2017 (après +0,5 point), précise l'Institut français de statistiques.

Le solde extérieur contribue en revanche négativement à la croissance du PIB (-0,6 point après +0,6 point) en raison d'une forte accélération des importations (+2,6% après +0,1%), tandis que les exportations ralentissent nettement (+0,8% après +2,0%). À l'inverse, la contribution des variations de stocks est positive (+0,5 point après -0,4 point), souligne l'INSEE.

Au troisième trimestre 2017, la masse salariale perçue par les ménages français reste dynamique (+0,7%) et dans le secteur privé, l'emploi recule légèrement tandis que le salaire moyen par tête accélère un peu, avec l'inflation.

Les prestations sociales en espèces reçues par les ménages accélèrent (+0,5% après +0,3%) et les indemnités d'assurance dommages reçues "augmentent fortement ce trimestre, à la suite des dégâts causés par les ouragans Irma et Maria dans les Antilles", explique l'INSEE.

Les impôts courants sur le revenu et le patrimoine, qui comprennent notamment la contribution sociale généralisée (CSG) et l'impôt sur le revenu, accélèrent nettement (+1,4% après +0,7%).

Les prix de la consommation des ménages se redressent légèrement au troisième trimestre (+0,1% après -0,1%), causant un ralentissement du pouvoir d'achat des ménages (+0,5% après +0,8%).

Au troisième trimestre 2017, la consommation des ménages français en volume augmente à peine plus que leur pouvoir d'achat, de sorte que leur taux d'épargne est quasiment stable, à 14,5% de leur revenu, après 14,6%.

Le taux de marge des sociétés non financières (SNF) est stable, à 31,7% sur le troisième trimestre 2017, puisque les salaires réels progressent au même rythme que la productivité du travail.

Les impôts sur le revenu et le patrimoine des SNF se replient nettement. Au total, l'épargne brute des SNF accélère légèrement tandis que leur investissement ralentit légèrement : leur taux d'autofinancement s'améliore, à 83,4% (après 83,0%) mais reste toutefois inférieur à son niveau de début 2016 (86,5%).

Le déficit public de la France se creuse au troisième trimestre 2017, augmentant de 0,3 point de PIB, à 2,8% après 2,5%. Les dépenses des administrations publiques accélèrent (+1,0% après +0,3%), en raison principalement de la participation de l'Etat à l'augmentation de capital d'Areva SA pour un montant de 2,3 milliards d'euros.

En parallèle, les recettes ralentissent (+0,5% après +1,2%), du fait notamment d'un repli de l'impôt sur le revenu versé par les sociétés et des recettes de droits de succession.

Suite à cette révision de +0,1 point au troisième trimestre 2017, l'INSEE a également révisé à la hausse la croissance du PIB annuel de la France à +1,8%, contre +1,7% précédemment.

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La croissance économique française revue à la hausse à 0,6% au 3e trimestre 2017 (INSEE)

Publié le 2017-12-22 à 21:37 | french.xinhuanet.com

PARIS, 22 décembre (Xinhua) -- La croissance économique de la France progresse de 0,6% au troisième trimestre 2017, atteignant son plus haut niveau depuis 2011 mais inférieur à celui de la zone euro (+2,3%), selon la révision à la hausse de l'INSEE publiée vendredi, (+0,1 point) contre 0,5% lors de sa dernière prévision.

Les dépenses de consommation des ménages français accélèrent (+0,6% après +0,3%), tandis que la formation brute de capital fixe (FBCF) demeure soutenue (+0,9% après +1,1%). Au total, la demande intérieure finale - hors stocks - augmente, contribuant ainsi à la croissance du PIB pour +0,6 point au troisième trimestre 2017 (après +0,5 point), précise l'Institut français de statistiques.

Le solde extérieur contribue en revanche négativement à la croissance du PIB (-0,6 point après +0,6 point) en raison d'une forte accélération des importations (+2,6% après +0,1%), tandis que les exportations ralentissent nettement (+0,8% après +2,0%). À l'inverse, la contribution des variations de stocks est positive (+0,5 point après -0,4 point), souligne l'INSEE.

Au troisième trimestre 2017, la masse salariale perçue par les ménages français reste dynamique (+0,7%) et dans le secteur privé, l'emploi recule légèrement tandis que le salaire moyen par tête accélère un peu, avec l'inflation.

Les prestations sociales en espèces reçues par les ménages accélèrent (+0,5% après +0,3%) et les indemnités d'assurance dommages reçues "augmentent fortement ce trimestre, à la suite des dégâts causés par les ouragans Irma et Maria dans les Antilles", explique l'INSEE.

Les impôts courants sur le revenu et le patrimoine, qui comprennent notamment la contribution sociale généralisée (CSG) et l'impôt sur le revenu, accélèrent nettement (+1,4% après +0,7%).

Les prix de la consommation des ménages se redressent légèrement au troisième trimestre (+0,1% après -0,1%), causant un ralentissement du pouvoir d'achat des ménages (+0,5% après +0,8%).

Au troisième trimestre 2017, la consommation des ménages français en volume augmente à peine plus que leur pouvoir d'achat, de sorte que leur taux d'épargne est quasiment stable, à 14,5% de leur revenu, après 14,6%.

Le taux de marge des sociétés non financières (SNF) est stable, à 31,7% sur le troisième trimestre 2017, puisque les salaires réels progressent au même rythme que la productivité du travail.

Les impôts sur le revenu et le patrimoine des SNF se replient nettement. Au total, l'épargne brute des SNF accélère légèrement tandis que leur investissement ralentit légèrement : leur taux d'autofinancement s'améliore, à 83,4% (après 83,0%) mais reste toutefois inférieur à son niveau de début 2016 (86,5%).

Le déficit public de la France se creuse au troisième trimestre 2017, augmentant de 0,3 point de PIB, à 2,8% après 2,5%. Les dépenses des administrations publiques accélèrent (+1,0% après +0,3%), en raison principalement de la participation de l'Etat à l'augmentation de capital d'Areva SA pour un montant de 2,3 milliards d'euros.

En parallèle, les recettes ralentissent (+0,5% après +1,2%), du fait notamment d'un repli de l'impôt sur le revenu versé par les sociétés et des recettes de droits de succession.

Suite à cette révision de +0,1 point au troisième trimestre 2017, l'INSEE a également révisé à la hausse la croissance du PIB annuel de la France à +1,8%, contre +1,7% précédemment.

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