France/collision bus-train à Millas : la conductrice du car scolaire mise en examen pour "homicides involontaires"

Publié le 2017-12-21 à 20:57 | french.xinhuanet.com

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PARIS, 21 décembre (Xinhua) -- La conductrice du car scolaire entré en collision avec un TER le 14 décembre dernier à Millas, dans le sud de la France, a été mise en examen pour "homicides et blessures involontaires", a annoncé mercredi le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux.

Le procureur a précisé que la quadragénaire, mère de famille, avait également été placée sous contrôle judiciaire avec "l'interdiction de conduire tout véhicule". Depuis l'accident qui a fait six morts, tous collégiens, la conductrice affirme que la barrière du passage à niveau était levée. Une version que conteste le procureur qui estime que les "constatations matérielles" vont "plutôt dans le sens d'une barrière fermée".

Avant l'annonce de sa mise en examen, son avocat, Me Jean Codognès, avait déclaré que la conductrice se trouvait "dans un état de dépression intense" à la suite du drame. "Sur le plan psychologique et sur le plan mental, les choses sont catastrophiques. Elle est d'ailleurs assistée par un psychiatre. Ce n'est pas un problème judiciaire, c'est le problème d'une personne qui est au volant d'un bus, avec des victimes en grand nombre. Je pense que ce n'est pas supportable", a-t-il déclaré lors d'un point de presse.

Les obsèques de quatre collégiens tués lors de l'accident ont eu lieu ce jeudi à Saint-Féliu-d'Avall (Pyrénées-Orientales).

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France/collision bus-train à Millas : la conductrice du car scolaire mise en examen pour "homicides involontaires"

Publié le 2017-12-21 à 20:57 | french.xinhuanet.com

PARIS, 21 décembre (Xinhua) -- La conductrice du car scolaire entré en collision avec un TER le 14 décembre dernier à Millas, dans le sud de la France, a été mise en examen pour "homicides et blessures involontaires", a annoncé mercredi le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux.

Le procureur a précisé que la quadragénaire, mère de famille, avait également été placée sous contrôle judiciaire avec "l'interdiction de conduire tout véhicule". Depuis l'accident qui a fait six morts, tous collégiens, la conductrice affirme que la barrière du passage à niveau était levée. Une version que conteste le procureur qui estime que les "constatations matérielles" vont "plutôt dans le sens d'une barrière fermée".

Avant l'annonce de sa mise en examen, son avocat, Me Jean Codognès, avait déclaré que la conductrice se trouvait "dans un état de dépression intense" à la suite du drame. "Sur le plan psychologique et sur le plan mental, les choses sont catastrophiques. Elle est d'ailleurs assistée par un psychiatre. Ce n'est pas un problème judiciaire, c'est le problème d'une personne qui est au volant d'un bus, avec des victimes en grand nombre. Je pense que ce n'est pas supportable", a-t-il déclaré lors d'un point de presse.

Les obsèques de quatre collégiens tués lors de l'accident ont eu lieu ce jeudi à Saint-Féliu-d'Avall (Pyrénées-Orientales).

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