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Libye : selon le maréchal Haftar, la sécurité pourrait se dégrader à la suite de l'expiration de l'accord parrainé par l'ONU

French.xinhuanet.com   2017-12-17 23:03:10      

TRIPOLI, 17 décembre (Xinhua) -- Alors que l'accord politique signé par les mouvements politiques libyens en 2015 sous les auspices de l'ONU expire ce dimanche, le commandant de l'armée de l'Est du pays, le maréchal Khalifa Haftar, a averti que la Libye entrait "dans une phase dangereuse".

"A partir du 17 décembre 2017, l'accord politique expirera et tous les organes issus de cet accord perdront automatiquement leur légitimité, qui est remise en question depuis le premier jour", a déclaré le maréchal dans un discours télévisé dimanche.

Il a estimé que la Libye entrait désormais dans "une phase dangereuse qui pourrait entraîner une forte dégradation dans toutes les affaires locales, sans exception".

"Cette détérioration peut s'étendre aux parties régionales et internationales et ouvre la porte à toutes les possibilités", a-t-il averti.

Il a reproché à la communauté internationale de n'avoir pris aucune mesure sérieuse pour épargner à la Libye "ce glissement dangereux vers l'inconnu".

Il a estimé que tous les dialogues menés jusqu'ici entre les mouvements politiques libyens sous les auspices de l'ONU avaient été "inutiles", car ils n'avaient fourni aucune garantie "aboutissant à une solution globale et juste".

Il s'est en outre engagé à protéger et à défendre les Libyens et les institutions du pays "jusqu'au dernier soldat" de son armée.

Les partis politiques libyens ont signé, le 17 décembre 2015, un accord de paix parrainé par l'ONU visant à mettre fin aux divisions politiques dans le pays. Dans le cadre de l'accord, le gouvernement d'entente nationale a été formé, mais le pays est resté dans une crise politique, dans un contexte marqué par l'insécurité et le chaos.

Ghassan Salamé, chef de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye, a appelé dimanche les partis politiques libyens à "s'abstenir de toute action qui pourrait saper le processus politique".

M. Salamé a proposé en septembre un plan d'action pour la Libye, qui prévoit l'amendement de l'accord politique actuel parrainé par l'ONU, la tenue d'une conférence nationale pour tous les mouvements politiques libyens sous les auspices de l'ONU, l'adoption d'une Constitution et, enfin, l'élection d'un président et d'un parlement.

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Libye : selon le maréchal Haftar, la sécurité pourrait se dégrader à la suite de l'expiration de l'accord parrainé par l'ONU

Publié le 2017-12-17 à 23:03 | french.xinhuanet.com

TRIPOLI, 17 décembre (Xinhua) -- Alors que l'accord politique signé par les mouvements politiques libyens en 2015 sous les auspices de l'ONU expire ce dimanche, le commandant de l'armée de l'Est du pays, le maréchal Khalifa Haftar, a averti que la Libye entrait "dans une phase dangereuse".

"A partir du 17 décembre 2017, l'accord politique expirera et tous les organes issus de cet accord perdront automatiquement leur légitimité, qui est remise en question depuis le premier jour", a déclaré le maréchal dans un discours télévisé dimanche.

Il a estimé que la Libye entrait désormais dans "une phase dangereuse qui pourrait entraîner une forte dégradation dans toutes les affaires locales, sans exception".

"Cette détérioration peut s'étendre aux parties régionales et internationales et ouvre la porte à toutes les possibilités", a-t-il averti.

Il a reproché à la communauté internationale de n'avoir pris aucune mesure sérieuse pour épargner à la Libye "ce glissement dangereux vers l'inconnu".

Il a estimé que tous les dialogues menés jusqu'ici entre les mouvements politiques libyens sous les auspices de l'ONU avaient été "inutiles", car ils n'avaient fourni aucune garantie "aboutissant à une solution globale et juste".

Il s'est en outre engagé à protéger et à défendre les Libyens et les institutions du pays "jusqu'au dernier soldat" de son armée.

Les partis politiques libyens ont signé, le 17 décembre 2015, un accord de paix parrainé par l'ONU visant à mettre fin aux divisions politiques dans le pays. Dans le cadre de l'accord, le gouvernement d'entente nationale a été formé, mais le pays est resté dans une crise politique, dans un contexte marqué par l'insécurité et le chaos.

Ghassan Salamé, chef de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye, a appelé dimanche les partis politiques libyens à "s'abstenir de toute action qui pourrait saper le processus politique".

M. Salamé a proposé en septembre un plan d'action pour la Libye, qui prévoit l'amendement de l'accord politique actuel parrainé par l'ONU, la tenue d'une conférence nationale pour tous les mouvements politiques libyens sous les auspices de l'ONU, l'adoption d'une Constitution et, enfin, l'élection d'un président et d'un parlement.

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