Le président turc en visite historique en Grèce

Publié le 2017-12-07 à 23:06 | french.xinhuanet.com

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ATHENES, 7 décembre (Xinhua) -- Le président turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé jeudi à Athènes pour une visite historique de deux jours.

Il s'agit de la première visite d'un président turc dans le pays depuis 1952. Avant sa rencontre avec le président grec Prokopis Pavlopoylos et le Premier ministre Alexis Tsipras, M. Erdogan a été reçu par une garde d'honneur à l'aéroport. Il s'est ensuite rendu dans le centre d'Athènes, où il a déposé une gerbe sur le Tombeau du soldat inconnu, devant le parlement grec.

M. Pavlopoylos a accueilli son homologue turc dans son palais présidentiel et a déclaré : "Nous sommes ici pour nous serrer la main et construire des ponts d'amitié, et non de division. Nous sommes prêts à devenir la porte d'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne (UE)".

Avant sa visite à Athènes, M. Erdogan avait déclaré dans une interview accordée à la télévision grecque Skai que le Traité de Lausanne, qui fixe les frontières entre la Grèce et la Turquie, devrait être actualisé, ajoutant qu'une telle mesure pourrait être bénéfique pour les deux pays.

M. Pavlopoylos a toutefois déclaré que le Traité de Lausanne était non-négociable et n'avait besoin ni d'actualisation ni de révision.

"Pour nous, le traité définit les frontières de la Grèce et de l'UE et n'est pas négociable. Il n'y pas de fossés, aucune révision ni actualisation n'est nécessaire."

Pour sa part, M. Erdogan a déclaré que beaucoup de choses ont changé depuis la signature du Traité de Lausanne en 1923 et que certains détails du traité n'étaient pas clairs.

Vendredi, le président turc se rendra à Thrace, province située à la frontière nord-est, qui abrite une importante minorité musulmane.

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Le président turc en visite historique en Grèce

Publié le 2017-12-07 à 23:06 | french.xinhuanet.com

ATHENES, 7 décembre (Xinhua) -- Le président turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé jeudi à Athènes pour une visite historique de deux jours.

Il s'agit de la première visite d'un président turc dans le pays depuis 1952. Avant sa rencontre avec le président grec Prokopis Pavlopoylos et le Premier ministre Alexis Tsipras, M. Erdogan a été reçu par une garde d'honneur à l'aéroport. Il s'est ensuite rendu dans le centre d'Athènes, où il a déposé une gerbe sur le Tombeau du soldat inconnu, devant le parlement grec.

M. Pavlopoylos a accueilli son homologue turc dans son palais présidentiel et a déclaré : "Nous sommes ici pour nous serrer la main et construire des ponts d'amitié, et non de division. Nous sommes prêts à devenir la porte d'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne (UE)".

Avant sa visite à Athènes, M. Erdogan avait déclaré dans une interview accordée à la télévision grecque Skai que le Traité de Lausanne, qui fixe les frontières entre la Grèce et la Turquie, devrait être actualisé, ajoutant qu'une telle mesure pourrait être bénéfique pour les deux pays.

M. Pavlopoylos a toutefois déclaré que le Traité de Lausanne était non-négociable et n'avait besoin ni d'actualisation ni de révision.

"Pour nous, le traité définit les frontières de la Grèce et de l'UE et n'est pas négociable. Il n'y pas de fossés, aucune révision ni actualisation n'est nécessaire."

Pour sa part, M. Erdogan a déclaré que beaucoup de choses ont changé depuis la signature du Traité de Lausanne en 1923 et que certains détails du traité n'étaient pas clairs.

Vendredi, le président turc se rendra à Thrace, province située à la frontière nord-est, qui abrite une importante minorité musulmane.

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