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La Tunisie refuse l'accusation de "paradis fiscal" de l'UE

French.xinhuanet.com   2017-12-07 06:06:36      

TUNIS, 6 décembre (Xinhua) -- Suite à son apparition sur la "liste noire" de l'Union européenne (UE) qui pourraient représenter un paradis fiscal, la Tunisie a exprimé mercredi son dénigrement et son étonnement en appelant l'UE à réviser ce classement qui "ne reflète pas les efforts de la Tunisie en matière de transparence fiscale mondiale" .

Ce mardi dernier, les ministres européens des Finances ont validé une liste de 17 pays et régions non-européens, qui ne coopèrent pas dans la lutte contre l'évasion fiscale dont la Tunisie, désormais, sanctionné pour avoir favorisé des avantages fiscaux préférentiels au profit d'entreprises totalement exportatrices.

Selon certains observateurs et analystes, autour d'éventuelles sanctions immédiates, des prêts programmés par la Banque européenne de l'investissement en faveur de la Tunisie pourraient être suspendus, en plus d'un certain blocage de ce pays face à bon nombre de bailleurs de fonds européens.

Le ministère tunisien des Affaires étrangères a souligné dans un communiqué officiel que "les services techniques de l'Union européenne ont certifié auparavant la conformité du système fiscal tunisien et sa concordance avec les normes du code de conduite européen dans ce domaine" .

Le ministre tunisien de l'Investissement et la Coopération internationale Zied Laadhari a déclaré dans la presse que "pareil classement pourrait entacher la crédibilité et la transparence de la destination économique tunisienne" .

Selon lui, la Tunisie négociait, entre autres, avec l'Union européenne un accord de "fiscalité privilégiée" qui sert essentiellement les entreprises non-résidentes ou totalement exportatrices. "La Tunisie y serait retirée dans les plus brefs délais", a rassuré le ministre tunisien.

Au sein de de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP, parlement tunisien) qui se penche actuellement sur l'approbation de la loi des finances 2018, des députés pensent que ce classement pourrait nuire au climat d'affaires et d'investissement en Tunisie.

L'Union européenne demeure le premier partenaire économique de la Tunisie qui contrôle plus de 70% des échanges commerciaux extérieurs avec ce pays nord-africain.

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La Tunisie refuse l'accusation de "paradis fiscal" de l'UE

Publié le 2017-12-07 à 06:06 | french.xinhuanet.com

TUNIS, 6 décembre (Xinhua) -- Suite à son apparition sur la "liste noire" de l'Union européenne (UE) qui pourraient représenter un paradis fiscal, la Tunisie a exprimé mercredi son dénigrement et son étonnement en appelant l'UE à réviser ce classement qui "ne reflète pas les efforts de la Tunisie en matière de transparence fiscale mondiale" .

Ce mardi dernier, les ministres européens des Finances ont validé une liste de 17 pays et régions non-européens, qui ne coopèrent pas dans la lutte contre l'évasion fiscale dont la Tunisie, désormais, sanctionné pour avoir favorisé des avantages fiscaux préférentiels au profit d'entreprises totalement exportatrices.

Selon certains observateurs et analystes, autour d'éventuelles sanctions immédiates, des prêts programmés par la Banque européenne de l'investissement en faveur de la Tunisie pourraient être suspendus, en plus d'un certain blocage de ce pays face à bon nombre de bailleurs de fonds européens.

Le ministère tunisien des Affaires étrangères a souligné dans un communiqué officiel que "les services techniques de l'Union européenne ont certifié auparavant la conformité du système fiscal tunisien et sa concordance avec les normes du code de conduite européen dans ce domaine" .

Le ministre tunisien de l'Investissement et la Coopération internationale Zied Laadhari a déclaré dans la presse que "pareil classement pourrait entacher la crédibilité et la transparence de la destination économique tunisienne" .

Selon lui, la Tunisie négociait, entre autres, avec l'Union européenne un accord de "fiscalité privilégiée" qui sert essentiellement les entreprises non-résidentes ou totalement exportatrices. "La Tunisie y serait retirée dans les plus brefs délais", a rassuré le ministre tunisien.

Au sein de de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP, parlement tunisien) qui se penche actuellement sur l'approbation de la loi des finances 2018, des députés pensent que ce classement pourrait nuire au climat d'affaires et d'investissement en Tunisie.

L'Union européenne demeure le premier partenaire économique de la Tunisie qui contrôle plus de 70% des échanges commerciaux extérieurs avec ce pays nord-africain.

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