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Kenya : les États-Unis appellent l'opposition à rechercher la réforme électorale dans le cadre de la loi

French.xinhuanet.com   2017-12-07 03:46:35      

NAIROBI, 6 décembre (Xinhua) -- Les États-Unis ont appelé mercredi l'opposition kenyane à rechercher les réformes électorales dans le cadre légal du pays et à s'abstenir de toute action anticonstitutionnelle comme la "cérémonie d'investiture" envisagée le 12 décembre.

Dans un communiqué publié à Nairobi à la conclusion d'une visite de trois jours du secrétaire d'État adjoint aux Affaires africaines des États-Unis, Donald Yamamoto, Washington a appelé les autorités à respecter l'indépendance de la justice, à protéger l'espace démocratique pour permettre une société civile et des médias dynamiques, et à s'assurer que tous les citoyens aient le droit d'exprimer leur opinion.

"Nous appelons à nouveau à un dialogue national immédiat, ouvert et transparent impliquant tous les Kenyans pour construire l'unité nationale, résoudre les problème de longue date, et réduire les divisions profondes qui ont été aggravées par le processus électoral", indique ce communiqué.

Toutefois, Salim Lone, porte-parole du dirigeant d'opposition Raïla Odinga, a déclaré que la cérémonie d'investiture prévue restait programmée malgré les craintes exprimées par le gouvernement.

"L'investiture de M. Odinga sera légitime. Elle aidera à éviter une polarisation supplémentaire en donnant aux Kenyans espoir dans la justice électorale qui leur a été refusée, par le biais d'une Commission des élections et des frontières véritablement indépendante", a déclaré M. Lone dans un communiqué publié à Nairobi.

Le processus électoral kenyan a été prolongé du mois d'août jusqu'au 28 novembre, date à laquelle le président Uhuru Kenyatta a prêté serment, en raison de controverses sur les réformes électorales et les fraudes électorales.

M. Lone a indiqué que M. Odinga resterait toujours ouvert au dialogue, qu'il a du reste recherché avant les élections pour qu'elles puissent se dérouler de manière crédible, mais qu'il n'a rencontré (dans le parti au pouvoir) aucun intérêt pour le dialogue ni pour l'organisation d'élections honnêtes.

Dans son communiqué, Washington s'est dit préoccupé par les incidents de violence récents, appelant les services de sécurité à leur responsabilité de faire preuve de la plus grande retenue à tout moment pour protéger le droit de rassemblement des citoyens.

M. Odinga s'est retiré de l'élection présidentielle répétée le 26 octobre mais son nom a été conservé sur les bulletins.

Il faisait valoir que les problèmes qui avaient entraîné l'annulation du scrutin du 8 août seraient probablement répétées faute de réformes suffisantes de l'organe chargé de l'organisation du scrutin, et en particulier faute de la démission des membres de son personnel impliqués dans les irrégularités des élections générales d'août.

Il a depuis annoncé la formation d'un mouvement de résistance nationale qui fait pression sur le gouvernement pour réclamer des réformes en faveur de l'Etat de droit, de la justice électorale et des droits de l'Homme.

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Kenya : les États-Unis appellent l'opposition à rechercher la réforme électorale dans le cadre de la loi

Publié le 2017-12-07 à 03:46 | french.xinhuanet.com

NAIROBI, 6 décembre (Xinhua) -- Les États-Unis ont appelé mercredi l'opposition kenyane à rechercher les réformes électorales dans le cadre légal du pays et à s'abstenir de toute action anticonstitutionnelle comme la "cérémonie d'investiture" envisagée le 12 décembre.

Dans un communiqué publié à Nairobi à la conclusion d'une visite de trois jours du secrétaire d'État adjoint aux Affaires africaines des États-Unis, Donald Yamamoto, Washington a appelé les autorités à respecter l'indépendance de la justice, à protéger l'espace démocratique pour permettre une société civile et des médias dynamiques, et à s'assurer que tous les citoyens aient le droit d'exprimer leur opinion.

"Nous appelons à nouveau à un dialogue national immédiat, ouvert et transparent impliquant tous les Kenyans pour construire l'unité nationale, résoudre les problème de longue date, et réduire les divisions profondes qui ont été aggravées par le processus électoral", indique ce communiqué.

Toutefois, Salim Lone, porte-parole du dirigeant d'opposition Raïla Odinga, a déclaré que la cérémonie d'investiture prévue restait programmée malgré les craintes exprimées par le gouvernement.

"L'investiture de M. Odinga sera légitime. Elle aidera à éviter une polarisation supplémentaire en donnant aux Kenyans espoir dans la justice électorale qui leur a été refusée, par le biais d'une Commission des élections et des frontières véritablement indépendante", a déclaré M. Lone dans un communiqué publié à Nairobi.

Le processus électoral kenyan a été prolongé du mois d'août jusqu'au 28 novembre, date à laquelle le président Uhuru Kenyatta a prêté serment, en raison de controverses sur les réformes électorales et les fraudes électorales.

M. Lone a indiqué que M. Odinga resterait toujours ouvert au dialogue, qu'il a du reste recherché avant les élections pour qu'elles puissent se dérouler de manière crédible, mais qu'il n'a rencontré (dans le parti au pouvoir) aucun intérêt pour le dialogue ni pour l'organisation d'élections honnêtes.

Dans son communiqué, Washington s'est dit préoccupé par les incidents de violence récents, appelant les services de sécurité à leur responsabilité de faire preuve de la plus grande retenue à tout moment pour protéger le droit de rassemblement des citoyens.

M. Odinga s'est retiré de l'élection présidentielle répétée le 26 octobre mais son nom a été conservé sur les bulletins.

Il faisait valoir que les problèmes qui avaient entraîné l'annulation du scrutin du 8 août seraient probablement répétées faute de réformes suffisantes de l'organe chargé de l'organisation du scrutin, et en particulier faute de la démission des membres de son personnel impliqués dans les irrégularités des élections générales d'août.

Il a depuis annoncé la formation d'un mouvement de résistance nationale qui fait pression sur le gouvernement pour réclamer des réformes en faveur de l'Etat de droit, de la justice électorale et des droits de l'Homme.

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