La Chine invité d'honneur du Salon international des travaux publics d'Alger
Publié le 2017-11-28 à 21:24 | french.xinhuanet.com
ALGER, 28 novembre (Xinhua) -- Le Salon international des travaux publics (SITP) s'est ouvert mardi pour cinq jours à Alger avec comme invité d'honneur la Chine, représentée par 17 entreprises. Ce choix témoigne, selon les organisateurs, des bonnes relations qui existent entre les deux pays et de l'intensité de leur coopération, notamment dans le domaine du BTPH.
Les entreprises chinoises sont présentes en Algérie où elles sont notamment chargées de la construction de l'autoroute Est-Ouest et de l'extension du réseau ferroviaire ainsi que du dédoublement des voies ferrées. De plus, un mégaprojet de construction d'un port et d'une zone d'activité au centre du pays a été confiée à un groupement chinois.
Pour sa 15e édition, le SITP accueille au Palais des expositions 302 exposants, dont 104 venus de douze pays, à savoir l'Italie, la France, la Chine, l'Allemagne, le Portugal, la Turquie, la Pologne, l'Iran, la Belgique, l'Espagne, l'Inde et le Danemark.
La présente édition a été caractérisée par la signature de quatre protocoles d'accord. L'un d'eux a été conclu entre l'organisme algérien du Contrôle technique des travaux publics (CTTC) et l'Agence nationale italienne des routes et autoroutes (ANAS) dans le cadre de la coopération technique pour le développement de projets et de programmes d' infrastructures.
Spécialisé dans les équipements des infrastructures de base, signalisation routière, autoroutière, maritime et aéroportuaire, le SITP réunit les professionnels autour de matériels pour préparation et traitement des matériaux de construction, matériels de manutention et de levage, grands travaux des infrastructures de base, travaux d'entretien des infrastructures de base, matériels et équipements de chantier, topographie, mesure et contrôle de la qualité des matériaux, ingénierie, etc.
Dans un contexte de crise financière engendrée par la chute des prix du pétrole, l'Algérie a dû revoir sa politique de commandes publiques à la baisse. Depuis le début de la crise pétrolière en 2014, le gouvernement s'est limité à financer les projets en cours de réalisation.