Le Burundi prévoit la modernisation de l'aéroport international de Bujumbura avec le financement chinois
Publié le 2017-11-26 à 00:26 | french.xinhuanet.com
BUJUMBURA, 25 novembre (Xinhua) -- Le Conseil des Ministres au Burundi, réuni vendredi sous la présidence du Chef de l'Etat Pierre Nkurunziza a analysé et adopté un projet de modernisation et d'extension de l'Aéroport International de Bujumbura pour le rendre compétitif au niveau de la sous-région.
Selon Philippe Nzobonariba, secrétaire général et porte-parole du gouvernement qui s'est exprimé sur les ondes de la radiotélévision nationale le soir de samedi, ce projet a été présenté par le ministre des Transports, des Travaux Publics et de l'Equipement, Jean Bosco Ntunzwenimana.
Les travaux vont porter sur la réhabilitation de l'aire de mouvement, notamment les pistes d'aviation, les voies de circulation et le parking avions, la construction et l'équipement d'une nouvelle tour de contrôle et la construction et l'équipement d'un nouveau terminal passagers.
Le secrétaire général et porte-parole du Gouvernement a annoncé que pour exécuter ce projet, le gouvernement pourrait recourir à un crédit concessionnaire à taux préférentiel moyennant une assistance technique offerte par l'entreprise China Communications Constructions Company Ltd (CCCC) et une assistance financière offerte par le gouvernement chinois à travers la Convention de financement à signer avec EXIM BANK de la Chine.
Pour le gouvernement du Burundi qui a adopté ce projet, l'Aéroport International de Bujumbura est et reste une infrastructure de souveraineté nationale avec un caractère stratégique pour le pays.
Pour parier à d'éventuelles difficultés avec cet aéroport, le conseil des Ministres de ce vendredi a adopté un projet de construction d'un aérodrome à Kabamba en commune Gashikanwa de la province de Ngozi au nord du pays.
Le secrétaire général et porte-parole du Gouvernement a fait savoir que le terrain nécessaire pour la construction de cet aérodrome a déjà été délimité et qu'il s'étend sur 64 hectares.
C'est la même société chinoise CCCC qui est en train de développer les études de préfaisabilité techniques y relatives et qui va s'engager à mobiliser le financement nécessaire à la construction de cet aérodrome, selon Philippe Nzobonariba.
Il a été demandé au cours de ce conseil des Ministres de poursuivre les deux projets et d'accélérer leur mise en œuvre.