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Le HCR met en garde contre les retours prématurés des réfugiés rohingyas au Myanmar

Publié le 2017-11-25 à 05:06 | french.xinhuanet.com

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GENEVE, 24 novembre (Xinhua) -- Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a affirmé vendredi que le retour des réfugiés rohingyas au Myanmar devrait se dérouler conformément aux normes internationales, soulignant qu'il est essentiel que les retours ne se déroulent pas précipitamment ou prématurément.

Le porte-parole du HCR Adrian Edwards, a confié aux journalistes lors d'une conférence de presse à Genève que, les réfugiés ont le droit de rentrer chez eux, et un cadre leur permettant d'exercer ce droit conformément aux normes internationales sera le bienvenu, ajoutant que le retour doit être librement consenti et se dérouler dans la sécurité et la dignité, ce qui ouvrira la voie à des solutions durables.

Le HCR a pris note des informations selon lesquelles les gouvernements du Bangladesh et du Myanmar sont parvenus à un accord sur le retour des réfugiés rohingyas au Myanmar.

Cependant, le porte-parole a averti que pour le moment, les conditions dans l'Etat de Rakhine ne sont pas réunies pour des retours sûrs et durables.

"Des réfugiés continuent de fuir, et beaucoup d'entre eux ont été victimes de violences, de viols et de graves préjudices psychologiques", a précisé le porte-parole, soulignant que de profondes divisions entre les communautés demeurent sans solution.

"Il est essentiel que les retours ne se déroulent pas précipitamment ou prématurément, sans le consentement éclairé des réfugiés ou les bases fondamentales de solutions durables en place" , a-t-il martelé.

Le HCR s'est tenu prêt à examiner les détails de l'accord entre les deux pays ainsi qu'à aider les deux gouvernements à oeuvrer, pour les réfugiés rohingyas, en faveur d'une solution durable qui réponde aux normes internationales sur les questions de réfugiés et de droits humains, a-t-il ajouté.

Quelque 622 000 personnes ont déjà fui le nord de l'Etat de Rakhine au Myanmar, depuis le 25 août, en raison d'une vague de violence causée par le déni de citoyenneté et des décennies de discrimination, ont fait remarquer des observateurs locaux.

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