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Le président égyptien discute avec Saad Hariri de la crise politique libanaise au Caire

French.xinhuanet.com   2017-11-22 05:47:19      

LE CAIRE, 21 novembre (Xinhua) -- Le Premier ministre libanais démissionnaire Saad Hariri s'est entretenu mardi au Caire avec le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi de la crise politique entraînée au Liban par sa démission et par divers autres événements régionaux, a rapporté l'agence de presse officielle MENA.

MM. Hariri et Al-Sissi ont convenu de la nécessité pour le Liban de se dissocier des problèmes régionaux, et le Premier ministre libanais démissionnaire a salué l'engagement de M. Al-Sissi en faveur de la stabilité du Liban, selon les propres propos de M. Hariri à l'issue de la rencontre.

La visite d'une journée effectuée par M. Hariri au Caire intervient après sa rencontre avec le président français Emmanuel Macron, samedi à Paris, durant laquelle il a annoncé qu'il rentrerait mercredi au Liban pour assister à la fête nationale libanaise.

M. Hariri a annoncé sa démission le 4 novembre depuis Riyad, la capitale saoudienne. Il a expliqué sa décision par les activités armées intérieures et extérieures du Hezbollah, une milice libanaise chiite soutenue par l'Iran, et représentée par plusieurs ministres et associés au sein du gouvernement et du Parlement.

Il a également affirmé dans son discours de démission, prononcé à la télévision depuis Riyad, qu'il avait eu vent d'un projet d'assassinat contre sa personne au Liban.

Son père, le défunt Premier ministre Rafic Hariri, a été assassiné en 2005. Un tribunal international enquête encore sur cette tragédie.

Le Hezbollah et l'Iran ont clamé que M. Hariri était retenu contre son gré et avait été forcé à la démission par Riyad, ce que M. Hariri a démenti dans une interview télévisée donnée à Riyad, ainsi qu'après sa rencontre avec M. Macron à Paris.

L'Egypte s'efforce d'apaiser la crise politique créée au Liban par la démission de M. Hariri, démission qui n'a pas encore été officiellement acceptée par le président libanais Michel Aoun.

Mardi également, M. Aoun a appelé M. Al-Sissi, et les deux hommes ont discuté de "l'évolution de la situation politique au Liban", selon un communiqué de la présidence égyptienne.

"Ils ont souligné l'importance de maintenir la stabilité du Liban et de donner la priorité aux grands intérêts nationaux libanais", ajoute le communiqué, soulignant que les deux dirigeants ont convenu d'intensifier leur coordination et leurs consultations à ce sujet.

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Le président égyptien discute avec Saad Hariri de la crise politique libanaise au Caire

Publié le 2017-11-22 à 05:47 | french.xinhuanet.com

LE CAIRE, 21 novembre (Xinhua) -- Le Premier ministre libanais démissionnaire Saad Hariri s'est entretenu mardi au Caire avec le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi de la crise politique entraînée au Liban par sa démission et par divers autres événements régionaux, a rapporté l'agence de presse officielle MENA.

MM. Hariri et Al-Sissi ont convenu de la nécessité pour le Liban de se dissocier des problèmes régionaux, et le Premier ministre libanais démissionnaire a salué l'engagement de M. Al-Sissi en faveur de la stabilité du Liban, selon les propres propos de M. Hariri à l'issue de la rencontre.

La visite d'une journée effectuée par M. Hariri au Caire intervient après sa rencontre avec le président français Emmanuel Macron, samedi à Paris, durant laquelle il a annoncé qu'il rentrerait mercredi au Liban pour assister à la fête nationale libanaise.

M. Hariri a annoncé sa démission le 4 novembre depuis Riyad, la capitale saoudienne. Il a expliqué sa décision par les activités armées intérieures et extérieures du Hezbollah, une milice libanaise chiite soutenue par l'Iran, et représentée par plusieurs ministres et associés au sein du gouvernement et du Parlement.

Il a également affirmé dans son discours de démission, prononcé à la télévision depuis Riyad, qu'il avait eu vent d'un projet d'assassinat contre sa personne au Liban.

Son père, le défunt Premier ministre Rafic Hariri, a été assassiné en 2005. Un tribunal international enquête encore sur cette tragédie.

Le Hezbollah et l'Iran ont clamé que M. Hariri était retenu contre son gré et avait été forcé à la démission par Riyad, ce que M. Hariri a démenti dans une interview télévisée donnée à Riyad, ainsi qu'après sa rencontre avec M. Macron à Paris.

L'Egypte s'efforce d'apaiser la crise politique créée au Liban par la démission de M. Hariri, démission qui n'a pas encore été officiellement acceptée par le président libanais Michel Aoun.

Mardi également, M. Aoun a appelé M. Al-Sissi, et les deux hommes ont discuté de "l'évolution de la situation politique au Liban", selon un communiqué de la présidence égyptienne.

"Ils ont souligné l'importance de maintenir la stabilité du Liban et de donner la priorité aux grands intérêts nationaux libanais", ajoute le communiqué, soulignant que les deux dirigeants ont convenu d'intensifier leur coordination et leurs consultations à ce sujet.

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