OUAGADOUGOU, 21 novembre (Xinhua) -- La Fondation Kimi, présidée par l'épouse du président du Faso, Sika Kaboré, sous l'égide de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et en partenariat avec le ministère burkinabé de la Santé, organise, du 22 au 24 novembre, une rencontre de haut niveau sur la lutte contre le cancer.

Placée sous le thème " Lutte contre le cancer dans l'espace UEMOA : Etat des lieux et perspectives", cette rencontre de haut niveau regroupera les représentants des ministères de la santé de la sous-région, des représentants des fondations et associations, ainsi que des experts sous-régionaux et internationaux.

Pour apporter une réponse efficace et égalitaire, les Etats doivent mettre en œuvre leurs plans nationaux de lutte contre le cancer et permettre l'accès à l'information, à la prévention, aux diagnostics et aux soins, indique mardi un communiqué de presse de la Fondation Kimi.

Engagée depuis dix ans dans la lutte contre les cancers gynécologiques et mammaires, la Fondation Kimi a, en partenariat avec le ministère de la Santé, impulsé le programme de plaidoyer "Un engagement solidaire pour lutter contre le cancer", qui se déroulera de novembre 2017 à novembre 2018.

Cette rencontre qui est la première activité de ce programme, se veut une réunion technique, avec pour objectif de présenter l'état des lieux dans la lutte contre le cancer dans les pays de l'espace UEMOA et de partager les expériences.

Après cette rencontre technique, la Fondation Kimi entend organiser, en février 2018, une table ronde sur le cancer en collaboration avec l'Organisation de la conférence islamique (OCI) et la Banque islamique de développement (BID).

Pour boucler le programme de plaidoyer, il est prévu en novembre 2018, une rencontre des épouses des chefs d'Etat des pays d'Afrique membres de l'OCI sur le thème "Prévention et lutte contre les cancers dans les pays d'Afrique : l'OCI s'engage aux côtés des Premières Dames".

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 32 millions de personnes vivaient avec le cancer en 2012, et en 2015, 8 millions de personnes en sont mortes dont 70% dans les pays à faible revenu.

En Afrique, on estime que 850.000 personnes étaient atteintes de cancers à la même période, mais les pays africains manquent de sources scientifiques fiables de collecte de données. Dans l'espace UEMOA, seuls la Côte d'Ivoire et le Mali disposent de registre de cancer fonctionnel et actif.

Au Burkina Faso, la prévalence réelle n'est pas connue, mais près de 5000 nouveaux cas étaient attendus par an, selon les statistiques de Globocan en 2012.