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Le Hezbollah dément toute implication dans le tir d'un missile vers Riyad

Publié le 2017-11-21 à 12:27 | french.xinhuanet.com

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BEYROUTH, 21 novembre (Xinhua) -- Le chef du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah a démenti lundi une information selon laquelle son organisation aurait envoyé de l'armement vers plusieurs pays en proie aux conflits, dont le Yémen, Bahreïn et Koweït.

"Je souhaite officiellement le démentir, nous n'avons pas envoyé d'armement au Yémen, Bahreïn, Koweït, ou en Irak. Nous n'avons envoyé d'armes à aucun pays arabe - aucun missile balistique, d'armes sophistiquées, même pas un pistolet", a déclaré M. Nasrallah dans une allocution télévisée.

"Nous avons uniquement envoyé des missiles de type Kornet vers la bande de Gaza, alors qu'en Syrie nous combattons avec nos propres armements", a ajouté M. Nasrallah.

M. Nasrallah a fermement démenti l'implication de son organisation dans le tir d'un missile balistique du Yémen vers Riyad, capitale saoudienne.

"Personne du Hezbollah libanais n'a été impliqué dans le lancement du missile. Je démens catégoriquement cette accusation, qui ne se base ni sur la vérité ni sur des preuves", a-t-il ajouté.

M. Nasrallah a fait savoir que le Hezbollah attendait toujours le retour du Premier ministre libanais Saad Hariri, ajoutant qu'il était toujours le Premier ministre du pays, en dépit de sa démission annoncée en Arabie saoudite.

"Nous sommes ouverts à tout dialogue et discussion dans le pays", a-t-il souligné.

Le Liban fait face à une crise politique depuis l'annonce surprise de la démission de M. Hariri plus tôt ce mois-ci, celui-ci dénonçant les politiques de l'Iran et du Hezbollah au Liban et dans la région.

Cette démission inquiète, puisque le Liban pourrait se retrouver au milieu des tensions croissantes entre Riyad et Téhéran, qui soutiennent des groupes d'opposition politique et des groupes armés rivaux dans la région.

Après sa démission, M. Hariri a passé deux semaines supplémentaires en Arabie saoudite, alimentant les spéculations concernant sa détention par l'Arabie saoudite. Il s'est ensuite rendu à Paris samedi dernier, où il a rencontré le président français Emmanuel Macron, s'engageant à rentrer au Liban à temps pour célébrer l'indépendance du pays mercredi.

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