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Un spécialiste met en garde contre la fuite de capitaux du Cameroun

French.xinhuanet.com   2017-11-21 05:47:19      

YAOUNDE, 20 novembre (Xinhua) -- Nombre de Camerounais se retrouvent mentionnés dans des listes confidentielles d'être propriétaires de comptes bancaires dans des pays étrangers dont certains connus pour être des paradis fiscaux, selon Pascal Saint Amans, directeur du Centre de politique et d'administration fiscale (CTPA) de Paris, en France.

Ces avoirs qui échappent au contrôle du fisc camerounais causent "probablement des pertes chiffrées à des centaines de milliards d'euros", a averti le spécialiste, lors d'une réunion tenue la semaine dernière à Yaoundé.

La corruption étant l'un des défis sociaux auxquels fait face depuis longtemps le Cameroun, une grande partie des fonds détournés se trouve logée dans des établissements financiers dans des pays étrangers, principalement en Europe et en Amérique, qui abritent l'essentiel des paradis fiscaux du monde.

Entre le 14 et le 17 novembre, Yaoundé, la capitale camerounaise, a abrité les travaux de la dixième réunion plénière du Forum mondial sur la transparence et l'échange de renseignements à des fins fiscales, organisme multilatéral créé en 2000 dans le sillage de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et basé à Paris au même titre que le CTPA.

A l'occasion des assises marquées par une séance de discussions sur le thème "combattre les flux financiers illicites grâce à la coopération internationale : un appel à l'action en Afrique", le gouvernement camerounais a fait part de son engagement à lutter contre l'évasion et la fraude fiscales ainsi que les flux illicites de capitaux.

"Nous avons aujourd'hui plus de capacités pour lutter contre l'évasion fiscale à caractère international", a déclaré en réponse à une question de Xinhua en marge de cette réunion, Roland Atanga, la chef de la division de la législation et des relations fiscales internationales à la Direction générale des impôts.

Le pays a mis en place au cours des dernières années un dispositif technique dans le domaine, a indiqué le responsable sans donner de précisions.

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Un spécialiste met en garde contre la fuite de capitaux du Cameroun

Publié le 2017-11-21 à 05:47 | french.xinhuanet.com

YAOUNDE, 20 novembre (Xinhua) -- Nombre de Camerounais se retrouvent mentionnés dans des listes confidentielles d'être propriétaires de comptes bancaires dans des pays étrangers dont certains connus pour être des paradis fiscaux, selon Pascal Saint Amans, directeur du Centre de politique et d'administration fiscale (CTPA) de Paris, en France.

Ces avoirs qui échappent au contrôle du fisc camerounais causent "probablement des pertes chiffrées à des centaines de milliards d'euros", a averti le spécialiste, lors d'une réunion tenue la semaine dernière à Yaoundé.

La corruption étant l'un des défis sociaux auxquels fait face depuis longtemps le Cameroun, une grande partie des fonds détournés se trouve logée dans des établissements financiers dans des pays étrangers, principalement en Europe et en Amérique, qui abritent l'essentiel des paradis fiscaux du monde.

Entre le 14 et le 17 novembre, Yaoundé, la capitale camerounaise, a abrité les travaux de la dixième réunion plénière du Forum mondial sur la transparence et l'échange de renseignements à des fins fiscales, organisme multilatéral créé en 2000 dans le sillage de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et basé à Paris au même titre que le CTPA.

A l'occasion des assises marquées par une séance de discussions sur le thème "combattre les flux financiers illicites grâce à la coopération internationale : un appel à l'action en Afrique", le gouvernement camerounais a fait part de son engagement à lutter contre l'évasion et la fraude fiscales ainsi que les flux illicites de capitaux.

"Nous avons aujourd'hui plus de capacités pour lutter contre l'évasion fiscale à caractère international", a déclaré en réponse à une question de Xinhua en marge de cette réunion, Roland Atanga, la chef de la division de la législation et des relations fiscales internationales à la Direction générale des impôts.

Le pays a mis en place au cours des dernières années un dispositif technique dans le domaine, a indiqué le responsable sans donner de précisions.

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