NAIROBI, 20 novembre (Xinhua) -- La Cour suprême du Kenya a confirmé lundi la réélection du président Uhuru Kenyatta lors du scrutin présidentiel du 26 octobre, organisé après l'annulation de l'élection d'août dernier après un boycott de l'opposition.

Les six juges de la cour ont validé la réélection de M. Kenyatta, jugeant que les deux recours contre lui n'étaient pas fondés et ont donc été rejetés. Ainsi, cette décision devrait ouvrir la voie à la prestation de serment de M. Kenyatta le 28 novembre prochain pour un nouveau mandat de cinq ans.

Le scrutin présidentiel a été réorganisé le 26 octobre après que la justice a invalidé pour irrégularités l'élection du 8 août, déjà remportée par M. Kenyatta.

Ce dernier a remporté le scrutin avec 7,48 millions de voix dans 266 des 291 circonscriptions où l'élection a eu lieu, soit 98,27% des votes exprimés valides.

Quelque 7,62 millions de Kenyans sur un total de 19,61 millions ont voté lors du nouveau scrutin, soit une participation de 38,82%.

Les plaignants ont fait valoir que le scrutin répété n'avait aucune valeur car la Commission électorale indépendante (IEBC) n'a pas validé les nouveaux candidats après l'invalidation du premier scrutin.

Les plaignants, dont l'ancien ministre adjoint Harun Mwau et deux activistes éminents, ont déclaré que l'élection du 26 octobre n'était pas conforme à la Constitution. Ils ont demandé aux juges de la Cour suprême de l'invalider au motif que les nominations n'avaient pas été validées avant le scrutin.

Cependant, M. Kenyatta a défendu sa réélection, déclarant qu'il n'était pas nécessaire que l'IEBC procède à de nouvelles validations après l'annulation du scrutin présidentiel du 8 août.