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Le chef du de MINUSMA souligne à Vancouver les défis importants que rencontre sa mission

Publié le 2017-11-16 à 08:05 | french.xinhuanet.com

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NEW YORK (Nations Unies), 15 novembre (Xinhua) -- Le "très grave défi" auquel sont confrontés les Casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) exige que des efforts supplémentaires soient déployés pour que l'opération puisse remplir son mandat, a souligné, mercredi à Vancouver le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, lors d'une réunion de travail organisée en marge de la Conférence ministérielle de l'ONU sur le maintien de la paix.

Pendant deux jours (14-15 décembre), des ministres de la Défense et de hauts responsables militaires ainsi que des organisations et groupes de plus de 80 pays impliqués dans le maintien de la paix ont rejoint les responsables onusiens pour discuter des défis croissants rencontrés par les missions de maintien de la paix sur le terrain et des moyens de combler les lacunes de financement.

Sur les 170 Casques bleus tués depuis le début de l'année 2013 jusqu'à la fin de septembre 2017, 86 sont tombé au champ d'honneur en servant la MINUSMA créée il y a quatre ans.

En juin 2015, un accord de paix a été signé entre le gouvernement malien et plusieurs groupes armés avec l'espoir d'instaurer un cessez-le-feu durable dans le pays, dont la région nord a été envahie par des extrémistes en 2012.

A Vancouver, M. Lacroix a déclaré qu'il y avait des lacunes importantes dans en termes d'équipements des opérations de maintien de la paix, citant le besoin d'hélicoptères et de véhicules de transport de troupes robustes. Il a appelé les autres pays fournisseurs de contingents à venir aider le personnel de la MINUSMA considérée comme l'une des missions de maintien de la paix de l'ONU les plus dangereuses au monde.

"Nous devons en faire plus en termes de formation, d'organisation de la force, et de modalités dont nos forces se protègent et protègent mieux la population contre les menaces", a déclaré le Secrétaire général adjoint.

Pour sa part, le Commandant de la Force de la MINUSMA, le général Jean-Paul Deconinck, a fourni une évaluation franche des difficultés et déficiences opérationnelles auxquelles il est confronté lorsqu'il doit déployer des Casques bleus et des équipements. Dans un entretien accordé à ONU Info, le général belge s'est déclaré "confiant mais réaliste" et que s'il disposait des outils dont il avait besoin, la mission "réussirait".

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