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Lutte contre le terrorisme : des dirigeants africains appellent les pays du continent à prendre en charge leur sécurité (SYNTHESE)

French.xinhuanet.com   2017-11-14 05:25:21      

DAKAR ,13 novembre (Xinhua) -- Les pays africains doivent compter sur eux mêmes pour assurer leur sécurité face au terrorisme, ont préconisé lundi à Diamniadio (34 km de Dakar) des dirigeants du continent lors d'un panel de haut niveau du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité.

Devant un parterre d'autorités politiques et militaires, experts et universitaires, diplomates, représentants d'organisations internationales, de la société civile et du secteur privé, le président sénégalais Macky Sall a formulé sa position.

"Je ne crois pas que la défense de l'Afrique sera assurée par l'extérieur. Il faut que l'Afrique prenne en charge sa sécurité", a-t-il affirmé.

Dans la lutte contre le terrorisme la "base doit être assumé par les Africains", a-t-il ajouté, invitant les Etats africains à verser 0,2% de leurs importations à l'Union africaine pour elle permettre de se doter d'une force d'intervention rapide.

"Il faut qu'il y ait un effort d'équipement des forces de défense et de sécurité. La question vitale de la sécurité mérite que 0,2% du PIB de nos Etats soit consacré à l'équipement des forces de défense et de sécurité", a souhaité le président sénégalais.

Pour le président rwandais, Paul Kagamé, il est important que les pays du continent s'unissent pour faire face au terrorisme.

Il a invité les Africains à assumer leurs responsabilités et les partenaires extérieures viendront après en soutien.

"Aucun de nos pays n'a les moyens aujourd'hui", a-t-il dit, assurant qu'il fera "tout pour que son pays ait les moyens de défense à hauteur de la menace qui lui est faite".

Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a déclaré que son pays ne va combattre le terrorisme seul, en évoquant la situation difficile du Mali.

Par rapport au financement G5 Sahel, cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité, créé par la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, il a déploré son manque de financement en disant que "nous avons des problèmes. Il faut que les efforts faits au Moyen-Orient ne soient pas vains", faisant allusion à la lutte contre l'Etat islamique.

De son côté, le Premier ministre tchadien, Albert Pahimi Padacké, a demandé du soutien pour faire face aux dépenses entraînés par la lutte contre le terrorisme.

M. Padacké a indiqué que son pays mobilise plus de 20.000 soldats dans la lutte contre le terrorisme.

"Si le Tchad n'est pas soutenu dans cet engagement, combien de temps il va résister", s'est interrogé le Premier ministre tchadien.

Le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique se tient jusqu'à mardi à Dakar. Il rassemble annuellement depuis 2014, de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement africains, des partenaires internationaux, ainsi que de multiples acteurs de la paix et de la sécurité.

Cette année, le forum est axé sur les "nouveaux enjeux stratégiques" du continent et sur le thème : "Défis sécuritaires actuels en Afrique : pour des solutions intégrées".

Plus de 500 participants, acteurs régionaux et internationaux au plus haut niveau, autorités politiques et militaires, experts et universitaires, diplomates, représentants d'organisations internationales, de la société civile et du secteur privé prennent pas à l'édition 2017.

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Lutte contre le terrorisme : des dirigeants africains appellent les pays du continent à prendre en charge leur sécurité (SYNTHESE)

Publié le 2017-11-14 à 05:25 | french.xinhuanet.com

DAKAR ,13 novembre (Xinhua) -- Les pays africains doivent compter sur eux mêmes pour assurer leur sécurité face au terrorisme, ont préconisé lundi à Diamniadio (34 km de Dakar) des dirigeants du continent lors d'un panel de haut niveau du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité.

Devant un parterre d'autorités politiques et militaires, experts et universitaires, diplomates, représentants d'organisations internationales, de la société civile et du secteur privé, le président sénégalais Macky Sall a formulé sa position.

"Je ne crois pas que la défense de l'Afrique sera assurée par l'extérieur. Il faut que l'Afrique prenne en charge sa sécurité", a-t-il affirmé.

Dans la lutte contre le terrorisme la "base doit être assumé par les Africains", a-t-il ajouté, invitant les Etats africains à verser 0,2% de leurs importations à l'Union africaine pour elle permettre de se doter d'une force d'intervention rapide.

"Il faut qu'il y ait un effort d'équipement des forces de défense et de sécurité. La question vitale de la sécurité mérite que 0,2% du PIB de nos Etats soit consacré à l'équipement des forces de défense et de sécurité", a souhaité le président sénégalais.

Pour le président rwandais, Paul Kagamé, il est important que les pays du continent s'unissent pour faire face au terrorisme.

Il a invité les Africains à assumer leurs responsabilités et les partenaires extérieures viendront après en soutien.

"Aucun de nos pays n'a les moyens aujourd'hui", a-t-il dit, assurant qu'il fera "tout pour que son pays ait les moyens de défense à hauteur de la menace qui lui est faite".

Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a déclaré que son pays ne va combattre le terrorisme seul, en évoquant la situation difficile du Mali.

Par rapport au financement G5 Sahel, cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité, créé par la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, il a déploré son manque de financement en disant que "nous avons des problèmes. Il faut que les efforts faits au Moyen-Orient ne soient pas vains", faisant allusion à la lutte contre l'Etat islamique.

De son côté, le Premier ministre tchadien, Albert Pahimi Padacké, a demandé du soutien pour faire face aux dépenses entraînés par la lutte contre le terrorisme.

M. Padacké a indiqué que son pays mobilise plus de 20.000 soldats dans la lutte contre le terrorisme.

"Si le Tchad n'est pas soutenu dans cet engagement, combien de temps il va résister", s'est interrogé le Premier ministre tchadien.

Le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique se tient jusqu'à mardi à Dakar. Il rassemble annuellement depuis 2014, de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement africains, des partenaires internationaux, ainsi que de multiples acteurs de la paix et de la sécurité.

Cette année, le forum est axé sur les "nouveaux enjeux stratégiques" du continent et sur le thème : "Défis sécuritaires actuels en Afrique : pour des solutions intégrées".

Plus de 500 participants, acteurs régionaux et internationaux au plus haut niveau, autorités politiques et militaires, experts et universitaires, diplomates, représentants d'organisations internationales, de la société civile et du secteur privé prennent pas à l'édition 2017.

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