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La France affiche la volonté de retrouver sa place de premier partenaire économique de l'Algérie (SYNTHÈSE)

French.xinhuanet.com   2017-11-13 05:35:24      

ALGER, 12 novembre (Xinhua) -- La France a affiché sa volonté de récupérer sa place de premier partenaire économique de l'Algérie, laquelle a été cédée ces dernières années notamment au profit de la Chine, mais aussi de l'Espagne, de l'Italie et de la Turquie.

"Au cours de ces dernières années, la France a vu ses échanges économiques avec l'Algérie passer de 24% à 10%", a déploré dimanche à Alger le ministre français de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire lors de son allocution prononcée à l'occasion de la 4e session du Comité économique mixte algéro-français (COMEFA).

Selon les chiffres des Douanes algériennes, la France a exporté en Algérie pour une valeur de 4,744 milliards de dollars en 2016, soit 10,15% des achats globaux de ce pays d'Afrique du Nord, contre 8,396 milliards de dollars pour la Chine, ce qui représente 17,97% des importations de l'Algérie. Un classement qui met pour la quatrième année consécutive la Chine au premier rang de pays fournisseurs de l'Algérie, détrônant ainsi la France. Idem pour certains pays européens qui ont pris des parts de marché au détriment de la France.

Se montrant optimiste quant à l'avenir de la coopération économique entre Alger et Paris, M. Le Maire qui a reconnu que même si "cette relation recule, nous sommes déterminés à lui donner une nouvelle impulsion. Car les grandes déclarations c'est utile, mais les actes c'est mieux".

Prenant pour point de départ la signature de trois accords à l'occasion de la 4e session du COMEFA, dont principalement celui officialisant l'installation d'une usine de montage de véhicules de la marque Peugeot à l'ouest de l'Algérie, M. Le Maire qui a insisté sur cet accord, a estimé que "quand il y a la détermination politique, on y arrive". "Toute la semaine, nous avons travaillé et tous les problèmes techniques (liés au dossier Peugeot) ont été assainis. Nous avons ainsi décidé de mettre sur pied des groupes de travail pour régler les problèmes liés à nos projets communs dont celui d'Alstom, Renault, Sanofi, etc. pour avancer".

Pour rappel, le projet Peugeot a été révélé officiellement une première fois par l'ancien président français François Hollande lors de son séjour le 15 juin 2015 à Alger. Mais depuis, la signature dudit projet a été reporté à maintes reprises.

Des raisons techniques ont été évoquées de part et d'autre. Mais les motifs liés à l'histoire commune aux deux pays et à des questions de mémoire qui n'ont pas encore été tranchées interfèrent, selon des observateurs algériens, dans la sphère économique et empêchent la concrétisation des projets mixtes.

En dépit de ces difficultés, l'Algérie continue de constituer l'un des premiers partenaires économiques de la France en Afrique. La France est ainsi le premier investisseur en Algérie (hors hydrocarbures). Cela représente 450 entreprises, 40.000 emplois directs et 100.000 emplois indirects dans des secteurs aussi divers que les transports, l'automobile, l'agro-alimentaire ou l'industrie pharmaceutique.

Au plan politique et sécuritaire, des rencontres bilatérales sont périodiquement programmées à haut niveau.

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La France affiche la volonté de retrouver sa place de premier partenaire économique de l'Algérie (SYNTHÈSE)

Publié le 2017-11-13 à 05:35 | french.xinhuanet.com

ALGER, 12 novembre (Xinhua) -- La France a affiché sa volonté de récupérer sa place de premier partenaire économique de l'Algérie, laquelle a été cédée ces dernières années notamment au profit de la Chine, mais aussi de l'Espagne, de l'Italie et de la Turquie.

"Au cours de ces dernières années, la France a vu ses échanges économiques avec l'Algérie passer de 24% à 10%", a déploré dimanche à Alger le ministre français de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire lors de son allocution prononcée à l'occasion de la 4e session du Comité économique mixte algéro-français (COMEFA).

Selon les chiffres des Douanes algériennes, la France a exporté en Algérie pour une valeur de 4,744 milliards de dollars en 2016, soit 10,15% des achats globaux de ce pays d'Afrique du Nord, contre 8,396 milliards de dollars pour la Chine, ce qui représente 17,97% des importations de l'Algérie. Un classement qui met pour la quatrième année consécutive la Chine au premier rang de pays fournisseurs de l'Algérie, détrônant ainsi la France. Idem pour certains pays européens qui ont pris des parts de marché au détriment de la France.

Se montrant optimiste quant à l'avenir de la coopération économique entre Alger et Paris, M. Le Maire qui a reconnu que même si "cette relation recule, nous sommes déterminés à lui donner une nouvelle impulsion. Car les grandes déclarations c'est utile, mais les actes c'est mieux".

Prenant pour point de départ la signature de trois accords à l'occasion de la 4e session du COMEFA, dont principalement celui officialisant l'installation d'une usine de montage de véhicules de la marque Peugeot à l'ouest de l'Algérie, M. Le Maire qui a insisté sur cet accord, a estimé que "quand il y a la détermination politique, on y arrive". "Toute la semaine, nous avons travaillé et tous les problèmes techniques (liés au dossier Peugeot) ont été assainis. Nous avons ainsi décidé de mettre sur pied des groupes de travail pour régler les problèmes liés à nos projets communs dont celui d'Alstom, Renault, Sanofi, etc. pour avancer".

Pour rappel, le projet Peugeot a été révélé officiellement une première fois par l'ancien président français François Hollande lors de son séjour le 15 juin 2015 à Alger. Mais depuis, la signature dudit projet a été reporté à maintes reprises.

Des raisons techniques ont été évoquées de part et d'autre. Mais les motifs liés à l'histoire commune aux deux pays et à des questions de mémoire qui n'ont pas encore été tranchées interfèrent, selon des observateurs algériens, dans la sphère économique et empêchent la concrétisation des projets mixtes.

En dépit de ces difficultés, l'Algérie continue de constituer l'un des premiers partenaires économiques de la France en Afrique. La France est ainsi le premier investisseur en Algérie (hors hydrocarbures). Cela représente 450 entreprises, 40.000 emplois directs et 100.000 emplois indirects dans des secteurs aussi divers que les transports, l'automobile, l'agro-alimentaire ou l'industrie pharmaceutique.

Au plan politique et sécuritaire, des rencontres bilatérales sont périodiquement programmées à haut niveau.

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