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Togo: Faure Gnassingbé déclare sa "confiance totale" aux forces de défense et de sécurité

French.xinhuanet.com   2017-11-11 15:35:27      

LOME, 11 novembre (Xinhua) -- Le président togolais Faure Gnassingbé est allé renouveler, vendredi, sa "confiance totale" aux forces armées togolaises, et les appeler à "se comporter toujours en soldats responsables" face aux provocations et aux menaces dans le pays.

C'était dans une allocution lors de sa visite, vendredi, dans le 2e secteur militaire au camp du 3e régiment d'infanterie de Témédja, une importante base militaire dans le nord du Togo, a rapporté la télévision nationale TVT dans son édition de la soirée.

"Aujourd'hui, je suis avec vous pour vous renouveler ma confiance totale", a déclaré Faure Gnassingbé au parterre de forces de défenses et de sécurité réunies à cette occasion, "nous saurons ensemble répondre à toute menace ou action terroriste qui pourrait toucher notre nation".

Faure Gnassingbé a rappelé, à son auditoire, que le Togo est "actuellement perturbé par des manifestations qui, loin d'être pacifiques comme l'autorise la loi, ont été souvent d'une très grande violence".

A cette occasion, le président togolais a évoqué le cas d'un enfant tué à Mango dans l'extrême nord du pays, et aussi à Sokodé, ville du Centre du Togo, qui a connu les plus violentes manifestations et répressions, et également deux militaires lynchés et décapités à Sokodé par un groupe d'individus "organisés et préparés à cet effet".

Il a promis ques les assassins sont activement recherchés et que "tout sera mis en œuvre pour les retrouver, où qu'ils se trouvent, les juger et les châtier conformément aux lois".

Les déclarations du président togolais interviennent dans un contexte de manifestations politiques, parfois violentes, à l'appel d'une coalition de 14 partis d'opposition pour exiger le retour à la version originelle de constitution de 1992 et le vote des togolais de la diaspora.

La version originelle de la Constitution de 1992 avait limité à deux le mandant présidentiel et retenu le scrutin à deux tours. Elle a été modifiée en 2002 et la limitation du mandat a été supprimée pour permettre au président d'alors Général Gnassingbé Eyadèma, père de l'actuel chef de l'Etat, de briguer un autre mandat.

Les manifestations pour le retour à cette Constitution durent depuis le mois d'août et drainent des milliers de personnes qui exigent aussi le départ de Faure Gnassingbé arrivé au pouvoir en 2005 et réélu en 2015 pour un mandat de cinq ans.

Les exigences de la coalition avaient poussé le gouvernement à introduire la révision de trois articles de la Constitution en cours pour ramener la limitation du mandat présidentiel à deux et le scrutin à deux tours.

Les révisions ont été adoptées par, seulement, les députés de la majorité présidentielle lors d'une séance qui a été boycottée par l'opposition parlementaire qui juge insuffisantes les modifications apportées.

Depuis lors, le gouvernement a enclenché un processus pour soumettre le projet de loi à un référendum.

L'opposition togolaise rejette ce référendum et appelle au départ pur et simple du président togolais dans une atmosphère de durcissement des positions dans chaque camp.

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Togo: Faure Gnassingbé déclare sa "confiance totale" aux forces de défense et de sécurité

Publié le 2017-11-11 à 15:35 | french.xinhuanet.com

LOME, 11 novembre (Xinhua) -- Le président togolais Faure Gnassingbé est allé renouveler, vendredi, sa "confiance totale" aux forces armées togolaises, et les appeler à "se comporter toujours en soldats responsables" face aux provocations et aux menaces dans le pays.

C'était dans une allocution lors de sa visite, vendredi, dans le 2e secteur militaire au camp du 3e régiment d'infanterie de Témédja, une importante base militaire dans le nord du Togo, a rapporté la télévision nationale TVT dans son édition de la soirée.

"Aujourd'hui, je suis avec vous pour vous renouveler ma confiance totale", a déclaré Faure Gnassingbé au parterre de forces de défenses et de sécurité réunies à cette occasion, "nous saurons ensemble répondre à toute menace ou action terroriste qui pourrait toucher notre nation".

Faure Gnassingbé a rappelé, à son auditoire, que le Togo est "actuellement perturbé par des manifestations qui, loin d'être pacifiques comme l'autorise la loi, ont été souvent d'une très grande violence".

A cette occasion, le président togolais a évoqué le cas d'un enfant tué à Mango dans l'extrême nord du pays, et aussi à Sokodé, ville du Centre du Togo, qui a connu les plus violentes manifestations et répressions, et également deux militaires lynchés et décapités à Sokodé par un groupe d'individus "organisés et préparés à cet effet".

Il a promis ques les assassins sont activement recherchés et que "tout sera mis en œuvre pour les retrouver, où qu'ils se trouvent, les juger et les châtier conformément aux lois".

Les déclarations du président togolais interviennent dans un contexte de manifestations politiques, parfois violentes, à l'appel d'une coalition de 14 partis d'opposition pour exiger le retour à la version originelle de constitution de 1992 et le vote des togolais de la diaspora.

La version originelle de la Constitution de 1992 avait limité à deux le mandant présidentiel et retenu le scrutin à deux tours. Elle a été modifiée en 2002 et la limitation du mandat a été supprimée pour permettre au président d'alors Général Gnassingbé Eyadèma, père de l'actuel chef de l'Etat, de briguer un autre mandat.

Les manifestations pour le retour à cette Constitution durent depuis le mois d'août et drainent des milliers de personnes qui exigent aussi le départ de Faure Gnassingbé arrivé au pouvoir en 2005 et réélu en 2015 pour un mandat de cinq ans.

Les exigences de la coalition avaient poussé le gouvernement à introduire la révision de trois articles de la Constitution en cours pour ramener la limitation du mandat présidentiel à deux et le scrutin à deux tours.

Les révisions ont été adoptées par, seulement, les députés de la majorité présidentielle lors d'une séance qui a été boycottée par l'opposition parlementaire qui juge insuffisantes les modifications apportées.

Depuis lors, le gouvernement a enclenché un processus pour soumettre le projet de loi à un référendum.

L'opposition togolaise rejette ce référendum et appelle au départ pur et simple du président togolais dans une atmosphère de durcissement des positions dans chaque camp.

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