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Le Maroc envisage de réduire la dette publique et d'améliorer les conditions de financement de l'économie

Publié le 2017-11-11 à 09:15 | french.xinhuanet.com

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RABAT, 10 novembre (Xinhua) --Le gouvernement marocain s'attelle à réduire la dette publique et à améliorer les conditions de financement de l'économie au titre de l'année 2018.

Cette dette qui s'est chiffrée à 683,72 milliards de dirhams (environ 71,2 milliards de dollars) englobe une dette intérieure établie à environ 536,7 MMDH et une dette extérieure estimée à 147,02 MMDH, selon des statistiques de la direction du Trésor et des Finances extérieures (DTFE) relevant du ministère de l'Economie et des Finances.

Le ministre marocain de l'Economie et des Finances, Mohamed Boussaid, qui présentait vendredi le projet du budget 2018, a souligné que son département s'attache aussi à mettre en place les mécanismes adéquats pour évaluer et suivre les répercussions des changements du taux de change sur la dette publique.

Pour accélérer la croissance économique, le ministère prévoit d'améliorer le cadre législatif des microcrédits, de promouvoir la nouvelle stratégie de financement des jeunes entreprises et de développer le secteur financier à travers la mise en œuvre du cadre organisationnel des banques participatives, a-t-il fait savoir.

Sur le plan extérieur, le ministère de l'Economie compte lancer d'autres chantiers visant la consolidation de la coopération Sud-Sud et le renforcement de l'ouverture sur les grandes économies, mais aussi sur les économies des pays émergents à travers la conclusion de conventions portant sur l'encouragement et la protection de l'investissement avec l'Afrique (Ghana, Djibouti, Ouganda, île Maurice), le Japon et les pays de l'Amérique latine (Brésil, Chili, Paraguay).

Ces chantiers prévoient aussi la poursuite des mesures de participation du Maroc dans le capital de la Banque africaine d'importation et d'exportation (AFREXIMBANK), l'élaboration des mesures d'adhésion à la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII) et la participation aux négociations de l'Accord de libre-échange continental (ALEC).

Le projet de loi de finances au Maroc (PLF) 2018 table sur un taux de croissance de 3,2% avec un maintien de la dynamique des secteurs non agricoles dont la valeur ajoutée devrait s'établir à 3,6% en 2018 contre 2,9% une année auparavant.

Selon des experts, même si l'économie marocaine s'éloigne de la zone de risque, les équilibres macro-économiques du pays sont encore fragiles.

Le Maroc est parvenu à ramener son déficit budgétaire de 7,2% en 2012 à 4,1% en 2016, lequel devrait s'établir à 3% en 2017. Pour le gouvernement, il est primordial de rester sur ce même élan afin d'alléger l'endettement au-dessous de 60% à l'horizon 2021.

Dans son dernier rapport semestriel sur les perspectives économiques mondiales, Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour l'économie marocaine pour 2017 à 4,8%, contre 4,4% prévu il y a 6 mois.

L'institution de Bretton Woods a par ailleurs revu à la baisse ses prévisions de croissance du PIB du Maroc pour 2018 à 3%, contre 3,9% projeté dans son estimation d'avril, avant de revenir à une tendance haussière constante pour se situer à 4% en 2019 et à 4,5% en 2022. Fin

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