LOS ANGELES, 4 novembre (Xinhua) -- Des centaines de personnes ont participé samedi à un rassemblement "Refuser le Fascisme" à Los Angeles (ouest) dans le cadre des manifestations organisées pour protester contre le président Donald Trump à travers les Etats-Unis.

Sur la page Facebook de "Refuser le fascisme à Los Angeles", les organisateurs du rassemblement ont déclaré que "le 4 novembre marque le début des actions visant à mettre fin au régime Trump/Pence" et que la manifestation "fait partie des actions visant à faire progresser cette demande".

Les manifestants sont descendus dans la rue dans le centre-ville de Los Angeles, brandissant des pancartes portant des slogans tels que "Ce cauchemar doit cesser, le régime Trump/Pence doit partir" ou "A terme, nous ne nous souviendrons pas des paroles de nos ennemis, mais du silence de nos amis". Environ 1.000 personnes ont participé au rassemblement samedi en début d'après-midi.

Un petit groupe de contre-manifestants s'est également rassemblé dans le centre-ville de Los Angeles pour manifester son soutien à M. Trump. Un correspondant de Xinhua sur place a compté une trentaine de contre-manifestants.

Des organisateurs du rassemblement "Refuser le Fascisme" ont affirmé avoir été menacés par des groupes opposés. Pour empêcher tout acte de violence, un grand nombre de policiers ont été déployés sur les lieux. Des manifestants anti-Trump et pro-Trump, séparés par des cordons mis en place par la police, se sont lancé des invectives.

Le Conseil municipal de Los Angeles a modifié une ordonnance existante cette semaine et dressé une longue liste d'objets interdits lors des manifestations ou des rassemblements, qui comprend les armes à feu, les couteaux, les torches, les bâtons, les bouteilles en verre et les battes de baseball.

"Ce ne sont pas des objets nécessaires dans une manifestation", a déclaré à Xinhua Meghan Aguilar, une policière présente sur les lieux.

"Nous espérons que nous pourrons protéger la sécurité de toutes les personnes participantes", a-t-elle ajouté, précisant que la police était prête à imposer de nouvelles interdictions sur les objets pouvant être emmenés dans les manifestations.