Le gouvernement français présente sa réforme sur les modalités d'accès à l'université

Publié le 2017-10-30 à 19:35 | french.xinhuanet.com

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PARIS, 30 octobre (Xinhua) -- La ministre française de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, et le Premier ministre français, Edouard Philippe, ont présenté ce lundi les différentes mesures de la réforme des modalités d'accès à l'université, renforçant notamment la sélection des futurs étudiants.

Cette réforme est le fruit d'une concertation lancée en juillet dernier par le gouvernement français, partant de deux principaux constats : le taux d'échec en première année d'université de 60% et la saturation de la plateforme informatique d'orientation APB (Admission Post-Bac), qui avait placé 6.000 lycéens sur liste d'attente à la rentrée.

Pour désengorger l'accès à l'université, Frédérique Vidal préconise d'améliorer l'encadrement de chaque lycéen dès la classe de terminale, avec notamment un encadrement par deux professeurs qui l'aideront à s'orienter vers les filières les plus adaptées à son ambition et son profil.

Autre nouveauté prévue, l'avis du conseil de classe en terminale qui, dès le premier trimestre, émettra une recommandation sur les choix de formations faits par le lycéen dans l'enseignement supérieur, et dont le deuxième avis communiqué au second trimestre sera transmis aux universités concernées.

Concernant la sélection à l'université, la réforme prévoit de mettre fin au système de tirage au sort et de limiter à douze le nombre de voeux de formation faits par le futur étudiant. L'algorithme APB, qui reposait sur l'ordre des voeux de chaque bachelier et sur son lieu d'habitation, va être remplacé par un autre système dès janvier 2018, dont le nom n'a pas été dévoilé.

Pour les filières non sélectives, principalement les licences universitaires, trois réponses pourront être données par l'établissement à l'étudiant : "oui", "oui si", et "en attente". Le "oui si" est une admission sous condition d'une mise à niveau de l'élève, qui devra suivre un parcours personnalisé (une année préparatoire intégrée). Il sera mis sur liste d'attente si la filière demandée ne dispose pas d'un nombre de places suffisant. Un cadre de prérequis pour chaque filière universitaire sera fixé à l'échelle nationale.

En revanche, les autres filières sélectives dès l'admission post-bac, telles que les BTS, IUT ou encore les classes préparatoires aux grandes écoles, ne voient pas leurs critères d'admission changer.

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Le gouvernement français présente sa réforme sur les modalités d'accès à l'université

Publié le 2017-10-30 à 19:35 | french.xinhuanet.com

PARIS, 30 octobre (Xinhua) -- La ministre française de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, et le Premier ministre français, Edouard Philippe, ont présenté ce lundi les différentes mesures de la réforme des modalités d'accès à l'université, renforçant notamment la sélection des futurs étudiants.

Cette réforme est le fruit d'une concertation lancée en juillet dernier par le gouvernement français, partant de deux principaux constats : le taux d'échec en première année d'université de 60% et la saturation de la plateforme informatique d'orientation APB (Admission Post-Bac), qui avait placé 6.000 lycéens sur liste d'attente à la rentrée.

Pour désengorger l'accès à l'université, Frédérique Vidal préconise d'améliorer l'encadrement de chaque lycéen dès la classe de terminale, avec notamment un encadrement par deux professeurs qui l'aideront à s'orienter vers les filières les plus adaptées à son ambition et son profil.

Autre nouveauté prévue, l'avis du conseil de classe en terminale qui, dès le premier trimestre, émettra une recommandation sur les choix de formations faits par le lycéen dans l'enseignement supérieur, et dont le deuxième avis communiqué au second trimestre sera transmis aux universités concernées.

Concernant la sélection à l'université, la réforme prévoit de mettre fin au système de tirage au sort et de limiter à douze le nombre de voeux de formation faits par le futur étudiant. L'algorithme APB, qui reposait sur l'ordre des voeux de chaque bachelier et sur son lieu d'habitation, va être remplacé par un autre système dès janvier 2018, dont le nom n'a pas été dévoilé.

Pour les filières non sélectives, principalement les licences universitaires, trois réponses pourront être données par l'établissement à l'étudiant : "oui", "oui si", et "en attente". Le "oui si" est une admission sous condition d'une mise à niveau de l'élève, qui devra suivre un parcours personnalisé (une année préparatoire intégrée). Il sera mis sur liste d'attente si la filière demandée ne dispose pas d'un nombre de places suffisant. Un cadre de prérequis pour chaque filière universitaire sera fixé à l'échelle nationale.

En revanche, les autres filières sélectives dès l'admission post-bac, telles que les BTS, IUT ou encore les classes préparatoires aux grandes écoles, ne voient pas leurs critères d'admission changer.

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