Le gouvernement espagnol décidé à appliquer l'Article 155 après que le président catalan renonce à organiser des élections anticipées

Publié le 2017-10-27 à 02:35 | french.xinhuanet.com

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MADRID, 26 octobre (Xinhua) -- La vice-Première ministre espagnole Soraya Saenz de Santamaria a confirmé jeudi que le gouvernement espagnol était décidé à appliquer l'Article 155 de la Constitution pour mettre la Catalogne sous tutelle, en limogeant le gouvernement de Carles Puigdemont et en prenant le contrôle des principales institutions régionales.

"Nous remplissons une obligation légale, démocratique et judiciaire : l'obligation pour tout gouvernement de garantir que ses lois sont respectées", a déclaré Mme Saenz de Santamaria devant le Sénat au début des débats, ajoutant que l'application de l'Article 155 signifierait "la fin de la désobéissance politique" en Catalogne.

Elle a tenu ces propos juste avant que M. Puigdemont ne prononce un discours officiel, dans lequel il a annoncé qu'il renonçait à organiser des élections anticipées pour empêcher l'application de l'Article 155.

M. Puigdemont a admis qu'il avait "réfléchi à la possibilité d'élections anticipées" en contrepartie de garanties de la part de Madrid, mais a déploré n'avoir "reçu aucune garantie".

Le Sénat espagnol doit approuver vendredi l'application de l'Article 155, juste avant une réunion du conseil des ministres du Premier ministre Mariano Rajoy.

De con côté, le parlement catalan va devoir débattre de sa réponse à l'Article 155, et décider d'une éventuelle déclaration d'indépendance vendredi, sauf médiation de dernière minute.

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Le gouvernement espagnol décidé à appliquer l'Article 155 après que le président catalan renonce à organiser des élections anticipées

Publié le 2017-10-27 à 02:35 | french.xinhuanet.com

MADRID, 26 octobre (Xinhua) -- La vice-Première ministre espagnole Soraya Saenz de Santamaria a confirmé jeudi que le gouvernement espagnol était décidé à appliquer l'Article 155 de la Constitution pour mettre la Catalogne sous tutelle, en limogeant le gouvernement de Carles Puigdemont et en prenant le contrôle des principales institutions régionales.

"Nous remplissons une obligation légale, démocratique et judiciaire : l'obligation pour tout gouvernement de garantir que ses lois sont respectées", a déclaré Mme Saenz de Santamaria devant le Sénat au début des débats, ajoutant que l'application de l'Article 155 signifierait "la fin de la désobéissance politique" en Catalogne.

Elle a tenu ces propos juste avant que M. Puigdemont ne prononce un discours officiel, dans lequel il a annoncé qu'il renonçait à organiser des élections anticipées pour empêcher l'application de l'Article 155.

M. Puigdemont a admis qu'il avait "réfléchi à la possibilité d'élections anticipées" en contrepartie de garanties de la part de Madrid, mais a déploré n'avoir "reçu aucune garantie".

Le Sénat espagnol doit approuver vendredi l'application de l'Article 155, juste avant une réunion du conseil des ministres du Premier ministre Mariano Rajoy.

De con côté, le parlement catalan va devoir débattre de sa réponse à l'Article 155, et décider d'une éventuelle déclaration d'indépendance vendredi, sauf médiation de dernière minute.

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