NIAMEY, 20 octobre (Xinhua) -- Les enseignants-chercheurs des universités publiques du Niger observent depuis jeudi un arrêt de travail de cinq jours, à l'appel de leur syndicat, bloquant les activités académiques dans toutes les universités, a constaté sur place un correspondant de l'agence Xinhua.

Ils avaient déjà observé deux grèves de trois jours de suite, au cours des deux dernières semaines pour exiger notamment du gouvernement le paiement intégral des arriérés de salaires et primes de recherche dans toutes les universités du pays.

En outre, ils exigent la mise en application des textes organiques des universités de Zinder, Maradi et Tahoua, adoptés en juillet dernier, et la sécurisation, sur toute l'étendue du pays, des sites affectés aux universités publiques.

Ils ont reconduit leur grève cette fois-ci pour cinq jours, pour non satisfaction de leurs revendications.

A l'Université Abdou Moumouni de Niamey, la plus importante du pays, toutes les activités académiques sont arrêtées, plongeant les étudiants dans un grand désarroi.

Le Niger compte au total huit universités publiques.