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Le retrait des États-Unis de l'accord de Paris affectera les pays en développement (UN-CEA)

French.xinhuanet.com   2017-10-13 05:35:14      

ADDIS-ABEBA, 12 octobre (Xinhua) -- Le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris aura des conséquences massives sur le soutien au financement d'actions pour le climat dans le monde en développement, a réaffirmé James Murombedzi, coordinateur du Centre africain pour la politique climatique (ACPC) au sein de la Commission économique pour l'Afrique des Nations Unies (UN-CEA).

Le coordinateur a tenu ces propos lors d'une présentation sur les conséquences du retrait américain de l'Accord de Paris lors d'un récent événement à Addis-Abeba, capitale de l'Éthiopie, selon un communiqué de la CEA publié jeudi.

En se joignant aux autres pays pour promettre de réduire les émissions de dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre en 2015, les États-Unis assumaient un rôle de meneurs, a souligné M. Murombedzi.

Toutefois, l'administration Trump a annoncé récemment le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris, ce qui signifie que le second plus gros émetteur de gaz à effet de serre au monde tourne le dos à ses responsabilités et à ses engagements, a commenté ce responsable.

En tant que leader de l'économie mondiale et de l'innovation technologique, les États-Unis avaient promis trois milliards de dollars au Fonds Vert pour le climat (Green Climate Fund), et ils devaient assumer un rôle de premier plan dans les efforts collectifs pour développer des moyens d'atténuer l'impact des changements climatiques et de rendre les communautés plus résistantes aux changements climatiques.

"Ce retrait signifie donc non seulement un impact potentiel en termes d'émissions de GES des États-Unis, mais aussi des conséquences liées au retrait du soutien au financement des actions pour le climat dans les pays en développement", a souligné M. Murombedzi.

Le retrait des États-Unis de cet accord est motivé, au moins en partie, par les puissants intérêts du lobby des combustibles fossiles qui cherchent à dégager un profit maximal de leurs investissements dans les combustibles fossiles, a-t-il ajouté.

Pour motiver le retrait des États-Unis de cet accord, l'administration Trump a déclaré vouloir supprimer les réglementations pour la défense de l'environnement qu'elle qualifie de "destructrices d'emplois", et protéger les emplois dans le secteur des énergies fossiles.

Malgré les efforts mondiaux pour ajuster la trajectoire du développement durable en favorisant davantage de systèmes à énergie propre, les intérêts du secteur des énergies fossiles continuent de dominer la politique de nombreux pays développés comme en développement.

"Les États-Unis ont beaucoup de mal à élaborer des politiques publiques pour contrôler les intérêts privés concernant les changements climatiques", a indiqué M. Murombedzi, ajoutant que la décision de M. Trump mettait en lumière cette vérité fondamentale, et appelant les experts à consacrer leurs efforts à mesurer les implications de ce pouvoir du secteur privé pour la politique climatique mondiale.

Le monde ne sera pas en mesure d'éviter les changements climatiques si les pays continuent de se reposer sur les combustibles fossiles pour répondre à leurs besoins énergétiques, a-t-il dit, ajoutant que les investissements devaient évoluer vers les alternatives non polluantes pour faire changer les choses dans un sens positif.

L'ACPC joue un pôle destiné à la production de connaissances répondant aux demandes sur les changements climatiques en Afrique, avec pour objectif de répondre au grand besoin d'informations sur les changements climatiques en Afrique.

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Le retrait des États-Unis de l'accord de Paris affectera les pays en développement (UN-CEA)

Publié le 2017-10-13 à 05:35 | french.xinhuanet.com

ADDIS-ABEBA, 12 octobre (Xinhua) -- Le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris aura des conséquences massives sur le soutien au financement d'actions pour le climat dans le monde en développement, a réaffirmé James Murombedzi, coordinateur du Centre africain pour la politique climatique (ACPC) au sein de la Commission économique pour l'Afrique des Nations Unies (UN-CEA).

Le coordinateur a tenu ces propos lors d'une présentation sur les conséquences du retrait américain de l'Accord de Paris lors d'un récent événement à Addis-Abeba, capitale de l'Éthiopie, selon un communiqué de la CEA publié jeudi.

En se joignant aux autres pays pour promettre de réduire les émissions de dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre en 2015, les États-Unis assumaient un rôle de meneurs, a souligné M. Murombedzi.

Toutefois, l'administration Trump a annoncé récemment le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris, ce qui signifie que le second plus gros émetteur de gaz à effet de serre au monde tourne le dos à ses responsabilités et à ses engagements, a commenté ce responsable.

En tant que leader de l'économie mondiale et de l'innovation technologique, les États-Unis avaient promis trois milliards de dollars au Fonds Vert pour le climat (Green Climate Fund), et ils devaient assumer un rôle de premier plan dans les efforts collectifs pour développer des moyens d'atténuer l'impact des changements climatiques et de rendre les communautés plus résistantes aux changements climatiques.

"Ce retrait signifie donc non seulement un impact potentiel en termes d'émissions de GES des États-Unis, mais aussi des conséquences liées au retrait du soutien au financement des actions pour le climat dans les pays en développement", a souligné M. Murombedzi.

Le retrait des États-Unis de cet accord est motivé, au moins en partie, par les puissants intérêts du lobby des combustibles fossiles qui cherchent à dégager un profit maximal de leurs investissements dans les combustibles fossiles, a-t-il ajouté.

Pour motiver le retrait des États-Unis de cet accord, l'administration Trump a déclaré vouloir supprimer les réglementations pour la défense de l'environnement qu'elle qualifie de "destructrices d'emplois", et protéger les emplois dans le secteur des énergies fossiles.

Malgré les efforts mondiaux pour ajuster la trajectoire du développement durable en favorisant davantage de systèmes à énergie propre, les intérêts du secteur des énergies fossiles continuent de dominer la politique de nombreux pays développés comme en développement.

"Les États-Unis ont beaucoup de mal à élaborer des politiques publiques pour contrôler les intérêts privés concernant les changements climatiques", a indiqué M. Murombedzi, ajoutant que la décision de M. Trump mettait en lumière cette vérité fondamentale, et appelant les experts à consacrer leurs efforts à mesurer les implications de ce pouvoir du secteur privé pour la politique climatique mondiale.

Le monde ne sera pas en mesure d'éviter les changements climatiques si les pays continuent de se reposer sur les combustibles fossiles pour répondre à leurs besoins énergétiques, a-t-il dit, ajoutant que les investissements devaient évoluer vers les alternatives non polluantes pour faire changer les choses dans un sens positif.

L'ACPC joue un pôle destiné à la production de connaissances répondant aux demandes sur les changements climatiques en Afrique, avec pour objectif de répondre au grand besoin d'informations sur les changements climatiques en Afrique.

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