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Après avoir proposé de comparer son QI à celui de Tillerson, Trump affirme que c'était une "blague"

French.xinhuanet.com | Publié le 2017-10-11 à 16:35

WASHINGTON, 10 octobre (Xinhua) -- La Maison Blanche a indiqué mardi que la déclaration du président américain Donald Trump proposant de comparer son QI à celui du secrétaire d'Etat Rex Tillerson était une "blague".

"Le président n'a certainement jamais insinué que le secrétaire d'Etat n'était pas extrêmement intelligent. Il a fait une blague, rien de plus", a déclaré Sarah Sanders, porte-parole de la Maison-Blanche, lors d'une conférence de presse.

"Le président a pleinement confiance en son secrétaire d'Etat. Ils ont eu une très bonne réunion un peu plus tôt dans la journée et ils travaillent ensemble pour mettre en œuvre le programme du président", a-t-elle ajouté.

Donald Trump a fait cette déclaration lors d'une interview accordée au magazine Forbes, qui l'interrogeait sur les informations selon lesquelles M. Tillerson l'aurait qualifié de "débile".

"Je pense que ce sont de fausses informations. Mais s'il l'a vraiment dit, je pense qu'il faudrait comparer nos tests de QI. Et je peux vous dire qui va gagner", avait-il lancé.

Selon la presse américaine, les désaccords politiques entre MM. Trump et Tillerson ont provoqué une grande frustration chez ce dernier, envisageant même de quitter son poste pendant l'été, avant que le vice-président Mike Pence ne lui demande de rester.

Le chef de la diplomatie a ensuite organisé une conférence de presse, contestant ces informations. Son porte-parole a déclaré que M. Tillerson n'avait jamais traité le président de "débile".

Donald Trump a assuré à la presse le week-end dernier qu'il entretenait de "très bonnes relations" avec son ministre. "Nous avons des divergences sur quelques sujets. Parfois j'aimerais qu'il se montre un peu plus dur", a-t-il convenu.

Leurs désaccords ont été exposés au grand jour le 1er octobre lorsque M. Trump a tweeté que son secrétaire d'Etat "perdait son temps" en négociant avec la République populaire démocratique de Corée (RPDC) et que les Etats-Unis feraient "ce qui doit être fait" pour faire face à la question nucléaire.

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