french.xinhuanet.com

Le CICR réduit sa présence en Afghanistan

Publié le 2017-10-10 à 01:55 | french.xinhuanet.com

Taille du Texte
T+ | T-

RSS

Partager


Une semaine d'actualités en images (du 2 au 8 octobre 2017)

L'ancien président irakien Jalal Talabani est décédé

GENEVE, 9 octobre (Xinhua) -- Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé lundi la décision de réduire sa présence en Afghanistan, à la suite d'une série d'attaques contre son personnel.

"Depuis décembre 2016, le CICR a été directement pris pour cible à trois reprises dans le nord de l'Afghanistan, y compris au centre de réadaptation de Mazar-i-Sharif, que nous considérions comme l'une de nos structures les plus sûres. Ces incidents tragiques ont porté un coup dur non seulement à nos équipes en Afghanistan, mais à l'institution dans son ensemble", a évoqué Monica Zanarelli, chef de la délégation du CICR en Afghanistan.

Après d'intenses discussions et en accord avec le siège de l'institution à Genève, le CICR est arrivé à la conclusion qu'il n'a pas d'autre choix que de réduire sensiblement sa présence et ses activités en Afghanistan, en particulier dans le nord du pays.

Le CICR va par conséquent fermer ses bureaux à Maïmana et Kunduz et réduire fortement les effectifs de sa sous-délégation à Mazar-i-Sharif. Le centre de réadaptation de Mazar-i-Sharif restera quant à lui ouvert, le CICR évaluant actuellement la capacité de divers partenaires à prendre en charge la gestion du centre.

"Après 30 ans de présence continue dans le pays, nous sommes forcés de réduire nos opérations", a regretté Mme Zanarelli, ajoutant cependant que "nous ne quittons pas l'Afghanistan. Notre priorité est de limiter les risques auxquels nos équipes sont exposées, tout en apportant la meilleure assistance possible aux personnes touchées par le conflit" .

En décembre 2016, un collaborateur du CICR avait été enlevé dans la province de Kunduz et relâché quatre semaines plus tard. Cet incident a été suivi par le meurtre brutal de six membres du personnel et l'enlèvement de deux autres dans la province de Jowzan. Les otages ont vécu sept mois de calvaire avant d'être relâchés le 5 septembre. Seulement six jours plus tard, une physiothérapeute a été tuée par balle par un patient de longue date à l'intérieur du centre de réadaptation de Mazar-i-Sharif.

010020070770000000000000011100001366679151