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L'ONU appelle la communauté internationale à aider les pays des Caraïbes ravagés par Irma

Publié le 2017-10-08 à 12:15 | french.xinhuanet.com

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NEW YORK (Nations Unies), 7 octobre (Xinhua) -- En déplacement sur l'île de Barbuda, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé samedi la communauté internationale à faire preuve de solidarité avec les pays et les populations des Caraïbes durement frappés par l'ouragan Irma.

Accompagné par le Premier ministre Gaston Browne des îles d'Antigua-et-Barbuda, le chef de l'ONU a pu constaté l'étendue des destructions. "Je viens d'être témoin d'un niveau de dévastation que je n'avais jamais vu de ma vie", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse organisée en fin de journée à Barbuda.

S'il a réaffirmé "l'engagement total" de l'ONU à soutenir les gouvernements et les peuples d'Antigua et Barbuda, de la Dominique et les autres pays des Caraïbes victimes du passage d'Irma, le secrétaire général a toutefois reconnu que les actions en cours ne sont pas à la hauteur des désastres dont il a été témoin.

"Nous devons avoir la mobilisation complète de la communauté internationale pour soutenir les populations de ces îles", a-t-il dit, cité par un communiqué de l'ONU. Une mobilisation qui, selon lui, doit se traduire non seulement en une aide humanitaire immédiate, mais aussi en de nouveaux mécanismes qui doivent permettre une reconstruction efficace et le renforcement de la résilience aux tempêtes.

Pour M. Guterres, un certain nombre d'instruments peuvent être mis en place, citant pour exemple l'idée de la Commission économique des Nations Unies pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL) de transformer le remboursement de la dette en des investissements réalisés par les pays concernés dans la résilience aux tempêtes.

Réfléchir à des mécanismes de financement innovant est une obligation de la communauté internationale envers les pays des Caraïbes, estime le chef de l'ONU, "car ils subissent les effets du changement climatique, mais ils n'y ont pas contribué".

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