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Burundi : l'état des lieux du tourisme burundais est "en voie de développement"

Publié le 2017-10-07 à 04:35 | french.xinhuanet.com

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BUJUMBURA, 6 octobre (Xinhua) -- L'état des lieux du tourisme burundais est "en voie de développement", apprend-on vendredi de Marie-Josée Mpundu, présidente de la Chambre sectorielle de l'hôtellerie et du tourisme au sein de la Chambre fédérale du commerce et de l'industrie du Burundi (CFCIB).

Mme Mpundu qui s'exprimait dans un point de presse, a précisé qu'à ce jour, le Burundi abrite 126 six sites touristiques dont 20 les plus visités selon l'Office national du tourisme(ONT).

Toutefois, a-t-elle nuancé, au Burundi, le développement en cours pour le tourisme n'est pas encore à la hauteur des autres pays de la Communauté est-africaine (CEA), tels que le Kenya et la Tanzanie.

"Cependant, les faits et gestes enregistrés aujourd'hui sont encourageants pour l'avenir du secteur touristique au Burundi. En effet, on assiste actuellement à un mouvement évolutif des touristes dans les sites touristiques, dans les parcs et dans les hôtels à la faveur de la paix et de la sécurité retrouvées, contribuant ainsi à l'alimentation du pays en devises", a-t-elle expliqué.

En revanche, on peut déplorer un déficit d'aménagement des sites touristiques existants, a-t-elle indiqué, en pointant du doigt le manque d'établissements hôteliers et de restaurants dans leur l'environnement immédiat.

Elle a fait remarquer qu'au Burundi, souvent les sites touristiques sont très loin des chefs-lieux des provinces, avec comme effets pervers le manque de rafraîchissement pour des touristes ayant effectué de longues marches et randonnées.

Pour sa part, Gilbert Niyongabo, expert burundais en économie du développement et professeur à l'Université du Burundi, estime que la crise électorale d'avril 2015 a beaucoup affecté le secteur touristique burundais en raison de sa très "grande volatilité et vulnérabilité".

"La branche hôtelière est celle qui a été la plus frappée de plein fouet par cette crise, comme l'illustre la situation inconfortable dans laquelle certains hôtels, qui avaient introduit auprès de l'Agence de promotion des investissements (API), des requêtes pour bénéficier des avantages prévus par le code burundais des investissements", a-t-il souligné. Fin

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