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Coopération sino-africaine : un ministre togolais voit "un bon exemple de coopération Sud-Sud"

French.xinhuanet.com   2017-10-04 03:35:47      

LOME, 3 octobre (Xinhua) -- La coopération sino-africaine est "un bon exemple de coopération Sud-Sud, a déclaré mardi Octave Nicoué Broohm, ministre de l'Enseignement supérieur du Togo.

C'est dans son discours d'ouverture du colloque sous le thème : "La Chine en Afrique : quelle coopération agricole pour quelle sécurité alimentaire ? ", qui regroupe, du 3 au 5 octobre à l'Institut Confucius de Lomé, des universitaires et chercheurs africains venus du Togo, du Bénin, du Niger, du Gabon, de la Côte d'Ivoire, du Cameroun, du Tchad, de la République Centrafricaine et du Sénégal.

"Il s'agit d'un bon exemple de coopération Sud-Sud", a déclaré le ministre togolais, estimant que le colloque "marquera un nouveau départ dans les approches de la coopération sino-africaine".

Dans son discours à cette occasion, l'ambassadeur de Chine au Togo, Liu Yuxi, a rappelé que la Chine accorde une grande importance à la coopération internationale en matière d'agriculture et souhaite mieux aider ses amis africains.

"Dans l'esprit de développement en commun, la Chine souhaite mieux aider nos amis africains dans la modernisation de l'agriculture pour assurer la sécurité alimentaire qui porte une importance primordiale pour la stabilité et le développement économique du continent", a déclaré le diplomate chinois.

Liu Yuxi a rappelé les efforts de la Chine dans le secteur agricole et les progrès enregistrés qui ont permis à la Chine d'être le premier pays producteur de douze principaux produits agricole.

"Avec 7% de terres arables, nous avons réussi à nourrir plus de 20% de la population mondiale", a-t-il précisé, rappelant que la Chine envoie presque dans tous les pays africains des équipes d'experts agricoles pour partager ses expériences.

Conjointement organisée par l'Université de Lomé et l'ambassade de Chine, la rencontre scientifique de trois jours de Lomé est un projet retenu parmi des propositions soumises à la Chine par des universités de dix pays africains.

Elle s'inscrit dans le cadre du programme sino-africain d'échanges et d'études conjointes ainsi que dans les manifestations marquant la célébration du 45e anniversaire de l'établissement, le 19 septembre 1972, des relations diplomatiques entre la Chine et le Togo.

A la lumière de la pertinence de la rencontre et de l'évolution des relations de coopération entre la Chine et l'Afrique, Octave Nicoué Broohm, ministre de l'Enseignement supérieur, a estimé que la coopération entre la Chine et l'Afrique a pris de nos jours une dimension particulière.

"Elle est entrée dans une phase stratégique inédite", a-t-il ajouté, soulignant que la Chine marque de plus en plus sur tous les plans sa présence sur le continent africain.

Cela, a-t-il expliqué, après plusieurs décennies de lutte pour son auto-détermination et son engagement de façon radicale dans une expérience historique singulière de développement économique.

Cinq ateliers sont au programme de cette rencontre qui se déroulera à l'Institut Confucius de l'Université de Lomé, avec la participation des experts chinois et des cadres togolais des ministères concernés par les thématiques.

Deux conférences inaugurales ont débattu, peu après la cérémonie d'ouverture de l'état des lieux de la coopération sino-togolaise dans le domaine agricole ainsi que de l'expérience sahélienne en matière de sécurité alimentaire en Afrique.

Selon le programme, le premier atelier penchera sur des études de cas de l'histoire de la coopération sino-africaine dans le secteur agricole.

Il s'agira des résultats de quarante ans de coopération agricole (1972-2012) contre l'insécurité alimentaire au Togo ; de la coopération sino-béninoise au service du monde rural et des raisons d'une coopération Sud-Sud qui peine à impulser le développement économique du Bénin; du projet rizicole d'Akok-Estuaire au Gabon: échec d'un projet mal ficelé ou approximation de la coopération Sino-gabonaise ; et du projet rizicole de Guiguidou en Côte d'Ivoire révélateur de l'historique et des enjeux de la coopération agricole sino-ivoirienne.

Le deuxième atelier discutera des acteurs, du financement et des stratégies de la coopération agricole sino-africaine, alors que le troisième sera consacré à la technologie chinoise au service de l'agriculture en Afrique.

Les ateliers qui suivront porteraient sur l'import-export et les perspectives liées à la Chine et l'agro-business en Afrique, ainsi que sur la coopération sino-africaine dans le secteur bois-forêt et la nécessité d'une coopération gagnant-gagnant entre la Chine et l'Afrique dans le secteur forestier.

Le colloque s'achèvera avec une table-ronde des experts qui est envisagée sur le thème "du partage d'expériences à la mise en place d'un cadre partenarial pour l'équité dans les échanges commerciaux et un transfert de compétences".

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Coopération sino-africaine : un ministre togolais voit "un bon exemple de coopération Sud-Sud"

Publié le 2017-10-04 à 03:35 | french.xinhuanet.com

LOME, 3 octobre (Xinhua) -- La coopération sino-africaine est "un bon exemple de coopération Sud-Sud, a déclaré mardi Octave Nicoué Broohm, ministre de l'Enseignement supérieur du Togo.

C'est dans son discours d'ouverture du colloque sous le thème : "La Chine en Afrique : quelle coopération agricole pour quelle sécurité alimentaire ? ", qui regroupe, du 3 au 5 octobre à l'Institut Confucius de Lomé, des universitaires et chercheurs africains venus du Togo, du Bénin, du Niger, du Gabon, de la Côte d'Ivoire, du Cameroun, du Tchad, de la République Centrafricaine et du Sénégal.

"Il s'agit d'un bon exemple de coopération Sud-Sud", a déclaré le ministre togolais, estimant que le colloque "marquera un nouveau départ dans les approches de la coopération sino-africaine".

Dans son discours à cette occasion, l'ambassadeur de Chine au Togo, Liu Yuxi, a rappelé que la Chine accorde une grande importance à la coopération internationale en matière d'agriculture et souhaite mieux aider ses amis africains.

"Dans l'esprit de développement en commun, la Chine souhaite mieux aider nos amis africains dans la modernisation de l'agriculture pour assurer la sécurité alimentaire qui porte une importance primordiale pour la stabilité et le développement économique du continent", a déclaré le diplomate chinois.

Liu Yuxi a rappelé les efforts de la Chine dans le secteur agricole et les progrès enregistrés qui ont permis à la Chine d'être le premier pays producteur de douze principaux produits agricole.

"Avec 7% de terres arables, nous avons réussi à nourrir plus de 20% de la population mondiale", a-t-il précisé, rappelant que la Chine envoie presque dans tous les pays africains des équipes d'experts agricoles pour partager ses expériences.

Conjointement organisée par l'Université de Lomé et l'ambassade de Chine, la rencontre scientifique de trois jours de Lomé est un projet retenu parmi des propositions soumises à la Chine par des universités de dix pays africains.

Elle s'inscrit dans le cadre du programme sino-africain d'échanges et d'études conjointes ainsi que dans les manifestations marquant la célébration du 45e anniversaire de l'établissement, le 19 septembre 1972, des relations diplomatiques entre la Chine et le Togo.

A la lumière de la pertinence de la rencontre et de l'évolution des relations de coopération entre la Chine et l'Afrique, Octave Nicoué Broohm, ministre de l'Enseignement supérieur, a estimé que la coopération entre la Chine et l'Afrique a pris de nos jours une dimension particulière.

"Elle est entrée dans une phase stratégique inédite", a-t-il ajouté, soulignant que la Chine marque de plus en plus sur tous les plans sa présence sur le continent africain.

Cela, a-t-il expliqué, après plusieurs décennies de lutte pour son auto-détermination et son engagement de façon radicale dans une expérience historique singulière de développement économique.

Cinq ateliers sont au programme de cette rencontre qui se déroulera à l'Institut Confucius de l'Université de Lomé, avec la participation des experts chinois et des cadres togolais des ministères concernés par les thématiques.

Deux conférences inaugurales ont débattu, peu après la cérémonie d'ouverture de l'état des lieux de la coopération sino-togolaise dans le domaine agricole ainsi que de l'expérience sahélienne en matière de sécurité alimentaire en Afrique.

Selon le programme, le premier atelier penchera sur des études de cas de l'histoire de la coopération sino-africaine dans le secteur agricole.

Il s'agira des résultats de quarante ans de coopération agricole (1972-2012) contre l'insécurité alimentaire au Togo ; de la coopération sino-béninoise au service du monde rural et des raisons d'une coopération Sud-Sud qui peine à impulser le développement économique du Bénin; du projet rizicole d'Akok-Estuaire au Gabon: échec d'un projet mal ficelé ou approximation de la coopération Sino-gabonaise ; et du projet rizicole de Guiguidou en Côte d'Ivoire révélateur de l'historique et des enjeux de la coopération agricole sino-ivoirienne.

Le deuxième atelier discutera des acteurs, du financement et des stratégies de la coopération agricole sino-africaine, alors que le troisième sera consacré à la technologie chinoise au service de l'agriculture en Afrique.

Les ateliers qui suivront porteraient sur l'import-export et les perspectives liées à la Chine et l'agro-business en Afrique, ainsi que sur la coopération sino-africaine dans le secteur bois-forêt et la nécessité d'une coopération gagnant-gagnant entre la Chine et l'Afrique dans le secteur forestier.

Le colloque s'achèvera avec une table-ronde des experts qui est envisagée sur le thème "du partage d'expériences à la mise en place d'un cadre partenarial pour l'équité dans les échanges commerciaux et un transfert de compétences".

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