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La Chine a soutenu le premier plan quinquennal du Congo, rappelle le minister congolais de l'Economie

French.xinhuanet.com   2017-10-02 00:35:13      

BRAZZAVILLE, 1er octobre (Xinhua) -- La Chine accompagne depuis la nuit des temps les efforts du Congo en matière de développement économique, qui a pris une part active dans la réalisation du tout premier plan quinquennal du Congo entre les années 1964 et 1968, a déclaré le ministre congolais en charge de l'économie et de l'industrie, Gilbert Ondongo.

Ce plan quinquennal ayant bénéficié d'un appui du gouvernement chinois, a permis de doter le pays d'un tissu industriel à travers l'implantation de quelques unités de production, a rappelé le ministre congolais, lors d'une rencontre entre les opérateurs économiques congolais et chinois, organisée récemment à Brazzaville.

A titre d'illustration, le ministre congolais de l'Economie notifie la Fabrique d'allumettes du Congo (Falco) basée à Bétou dans le département de la Likouala, l'usine des textiles de Kinsoundji et Chacona (chantier naval) à Brazzaville, l'Office national du commerce (Ofnacom), ainsi que l'unité de séchage du poisson à Mossaka dans la Cuvette.

Mis en service en 1978 avec une puissance installée de 72MW, le barrage hydroélectrique de Moukoukoulou dans la Bouenza fait également partie des fruits de la coopération sino-congolaise.

"La modernisation actuelle de notre pays, nous la devons pour l'essentiel à la Chine", précise Gilbert Ondongo, avant d'énumérer des ouvrages érigés ces dix dernières années au Congo avec le soutien de la Chine. Notamment des routes, des aéroports, des hôpitaux, des usines de production d'électricité et d'eau potable.

"Le Congo a demandé à la Chine de l'aider à industrialiser son économie", indique le ministre congolais de l'Economie. Il ajoute que la zone économique spéciale de Pointe-Noire qui sera construite avec l'appui technique et financier de la Chine, constituera un outil d'industrialisation du pays.

Première d'une série de quatre à réaliser dans le pays, la zone économique spéciale de Pointe-Noire disposera en plus des unités industrielles, d'un port minéralier et d'une zone dédiée aux services de logistique.

Il s'agit en fait d'un projet qui s'inscrit dans le cadre de la volonté du Congo de diversifier son économie qui demeure à présent tributaire des ressources pétrolières. Il est attendu à travers ce projet la création de quelque 100.000 emplois directs et indirects, à en croire le gouvernement congolais.

Quatrième pays pilote de la coopération chinoise en Afrique, le Congo regorge plusieurs potentialités de développement économique en dehors du pétrole. Il possède un sous-sol riche en minerais et plus de 10 millions d'hectares de terres cultivables dont seulement 2 à 3% sont utilisées, selon le ministre.

Depuis juillet 2016, le Congo et la Chine ont hissé leur coopération au rang de partenariat stratégique global, touchant désormais presque l'ensemble des secteurs d'activités.

"Le Congo est depuis 2010 le premier partenaire de la Chine en Afrique francophone ; en même temps il est le seul pays d'Afrique francophone qui a abrité une banque à capitaux majoritairement chinois", informe Gilbert Ondongo.

"En 2012, déjà les échanges commerciaux entre nos deux pays étaient d'une valeur totale de 5,8 milliards de dollars. Ces échanges étaient montés à 6,5 milliards en 2013", ajoute le ministre.

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La Chine a soutenu le premier plan quinquennal du Congo, rappelle le minister congolais de l'Economie

Publié le 2017-10-02 à 00:35 | french.xinhuanet.com

BRAZZAVILLE, 1er octobre (Xinhua) -- La Chine accompagne depuis la nuit des temps les efforts du Congo en matière de développement économique, qui a pris une part active dans la réalisation du tout premier plan quinquennal du Congo entre les années 1964 et 1968, a déclaré le ministre congolais en charge de l'économie et de l'industrie, Gilbert Ondongo.

Ce plan quinquennal ayant bénéficié d'un appui du gouvernement chinois, a permis de doter le pays d'un tissu industriel à travers l'implantation de quelques unités de production, a rappelé le ministre congolais, lors d'une rencontre entre les opérateurs économiques congolais et chinois, organisée récemment à Brazzaville.

A titre d'illustration, le ministre congolais de l'Economie notifie la Fabrique d'allumettes du Congo (Falco) basée à Bétou dans le département de la Likouala, l'usine des textiles de Kinsoundji et Chacona (chantier naval) à Brazzaville, l'Office national du commerce (Ofnacom), ainsi que l'unité de séchage du poisson à Mossaka dans la Cuvette.

Mis en service en 1978 avec une puissance installée de 72MW, le barrage hydroélectrique de Moukoukoulou dans la Bouenza fait également partie des fruits de la coopération sino-congolaise.

"La modernisation actuelle de notre pays, nous la devons pour l'essentiel à la Chine", précise Gilbert Ondongo, avant d'énumérer des ouvrages érigés ces dix dernières années au Congo avec le soutien de la Chine. Notamment des routes, des aéroports, des hôpitaux, des usines de production d'électricité et d'eau potable.

"Le Congo a demandé à la Chine de l'aider à industrialiser son économie", indique le ministre congolais de l'Economie. Il ajoute que la zone économique spéciale de Pointe-Noire qui sera construite avec l'appui technique et financier de la Chine, constituera un outil d'industrialisation du pays.

Première d'une série de quatre à réaliser dans le pays, la zone économique spéciale de Pointe-Noire disposera en plus des unités industrielles, d'un port minéralier et d'une zone dédiée aux services de logistique.

Il s'agit en fait d'un projet qui s'inscrit dans le cadre de la volonté du Congo de diversifier son économie qui demeure à présent tributaire des ressources pétrolières. Il est attendu à travers ce projet la création de quelque 100.000 emplois directs et indirects, à en croire le gouvernement congolais.

Quatrième pays pilote de la coopération chinoise en Afrique, le Congo regorge plusieurs potentialités de développement économique en dehors du pétrole. Il possède un sous-sol riche en minerais et plus de 10 millions d'hectares de terres cultivables dont seulement 2 à 3% sont utilisées, selon le ministre.

Depuis juillet 2016, le Congo et la Chine ont hissé leur coopération au rang de partenariat stratégique global, touchant désormais presque l'ensemble des secteurs d'activités.

"Le Congo est depuis 2010 le premier partenaire de la Chine en Afrique francophone ; en même temps il est le seul pays d'Afrique francophone qui a abrité une banque à capitaux majoritairement chinois", informe Gilbert Ondongo.

"En 2012, déjà les échanges commerciaux entre nos deux pays étaient d'une valeur totale de 5,8 milliards de dollars. Ces échanges étaient montés à 6,5 milliards en 2013", ajoute le ministre.

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