Credit Suisse baisse ses prévisions de croissance 2017 pour le pays

Publié le 2017-09-19 à 19:09 | french.xinhuanet.com

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GENEVE, 19 septembre (Xinhua) -- Les économistes de la banque Credit Suisse tablent sur une croissance de l'économie helvétique de 1,7% en 2018, mais ont revu à la baisse leurs prévisions pour 2017, passant de 1,5% à 1%, selon leur dernier rapport trimestriel sur l'économie du pays publié mardi.

Dans la dernière édition du "Moniteur suisse", ils estiment que la croissance de la Confédération doit à nouveau être davantage générée par des gains de productivité.

"Les moteurs de croissance les plus marquants de ces dernières années, comme l'immigration supérieure à la moyenne et le boom immobilier renforcé par les taux d'intérêt extrêmement bas, perdent en dynamisme", expliqué Oliver Adler, chef économiste au Credit Suisse.

L'immigration nette en Suisse est à son plus bas niveau depuis l'introduction complète de la libre circulation des personnes en 2007. Cette tendance baissière devrait se maintenir au vu de la poursuite de la reprise en Europe.

Les économistes concluent également que les inefficiences relevées dans certaines parties de l'économie suisse constituaient de manière générale un plus grand frein à la croissance qu'une activité d'investissement insuffisante.

"Globalement, on constate une séparation de plus en plus marquée de l'économie entre des entreprises et secteurs hautement productifs et compétitifs au niveau international (...) et une économie intérieure moins productive", avertissent-ils.

Entre 1997 et 2015, la productivité du travail a progressé de plus de 40% après correction des prix dans le secteur des exportations, pendant qu'elle stagnait pratiquement dans l'économie nationale (environ +5%).

Selon ces prévisions, la Banque nationale suisse doit commencer par relever ses taux directeurs, dès lors qu'un resserrement de la politique monétaire est à l'ordre du jour. "Certes, une stabilisation de l'expansion de son bilan se dessine déjà, mais une réduction notable des réserves de devises est peu probable", ajoute le rapport.

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Credit Suisse baisse ses prévisions de croissance 2017 pour le pays

Publié le 2017-09-19 à 19:09 | french.xinhuanet.com

GENEVE, 19 septembre (Xinhua) -- Les économistes de la banque Credit Suisse tablent sur une croissance de l'économie helvétique de 1,7% en 2018, mais ont revu à la baisse leurs prévisions pour 2017, passant de 1,5% à 1%, selon leur dernier rapport trimestriel sur l'économie du pays publié mardi.

Dans la dernière édition du "Moniteur suisse", ils estiment que la croissance de la Confédération doit à nouveau être davantage générée par des gains de productivité.

"Les moteurs de croissance les plus marquants de ces dernières années, comme l'immigration supérieure à la moyenne et le boom immobilier renforcé par les taux d'intérêt extrêmement bas, perdent en dynamisme", expliqué Oliver Adler, chef économiste au Credit Suisse.

L'immigration nette en Suisse est à son plus bas niveau depuis l'introduction complète de la libre circulation des personnes en 2007. Cette tendance baissière devrait se maintenir au vu de la poursuite de la reprise en Europe.

Les économistes concluent également que les inefficiences relevées dans certaines parties de l'économie suisse constituaient de manière générale un plus grand frein à la croissance qu'une activité d'investissement insuffisante.

"Globalement, on constate une séparation de plus en plus marquée de l'économie entre des entreprises et secteurs hautement productifs et compétitifs au niveau international (...) et une économie intérieure moins productive", avertissent-ils.

Entre 1997 et 2015, la productivité du travail a progressé de plus de 40% après correction des prix dans le secteur des exportations, pendant qu'elle stagnait pratiquement dans l'économie nationale (environ +5%).

Selon ces prévisions, la Banque nationale suisse doit commencer par relever ses taux directeurs, dès lors qu'un resserrement de la politique monétaire est à l'ordre du jour. "Certes, une stabilisation de l'expansion de son bilan se dessine déjà, mais une réduction notable des réserves de devises est peu probable", ajoute le rapport.

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