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Un hôpital chinois gagne en popularité au Soudan du Sud déchiré par le conflit

French.xinhuanet.com   2017-09-19 05:29:40      

JUBA, 18 septembre (Xinhua) -- Situé à deux pas de l'aéroport de Juba au Soudan du Sud, l'hôpital de l'amitié de Chine, l'un des trois complexes médicaux encore en activité après l'éclatement de nouveaux affrontements en juillet dernier.

De nombreux Sud-Soudanais ont choisi de visiter l'hôpital privé assuré par experts médicaux chinois, Sud-Soudanais et médecins expérimentés de la région de l'Afrique de l'Est, pour se faire soigner des maladies non transmissibles et des cas médicaux complexes.

Selon Ma Ning, directeur de l'hôpital, ils traitent principalement des cas de typhoïdes et de paludisme, mais il est également fier d'avoir mené en septembre la première opération des yeux au Soudan du Sud.

Il a ajouté que pendant la violence de 2016, ils ont traité gratuitement de nombreux cas de blessure par balles impliquant des soldats et des civils pris dans les combats entre les troupes gouvernementales (ALPS) et les rebelles alliés à l'ancien premier vice-président, Riek Machar.

"Chaque mois, nous recevons des cas d'urgence de personnes sans argent que nous traitons", a-t-il déclaré sur le plan de responsabilité sociale de l'hôpital.

"Chaque année, nous fournissons des conseils, des examens médicaux comme examens au scanner et tests de laboratoire avec un traitement à prix subventionné", a-t-il ajouté.

Outre les médecins chinois, l'hôpital emploie également des médecins sud-soudanais qui ne travaillent pas à plein temps, en plus d'un Erythréen et deux Ougandais qui travaillent à plein temps.

M. Ma a révélé qu'au fur et à mesure, l'hôpital a gagné la confiance du public, ce qui a conduit à l'arrivée nombreuse de personnes souffrant de traumatismes et de fractures.

"À Juba, de nombreux hôpitaux ferment tôt, mais nous travaillons 24/24", a-t-il précisé.

M. Ma a déclaré que l'hôpital, bien qu'il prenne en charge de personnes financièrement stables travaillant avec des organisations humanitaires, des compagnies pétrolières et des entreprises privées, est essentiellement un hôpital local au service des Sud-Soudanais.

John Ladu, 24 ans, résident de la banlieue de Tomping près de l'hôpital, a affirmé qu'il était très heureux de l'hôpital chinois car il est accueillant et pas très cher.

M. Ma a déclaré qu'ils recevaient des patients de la ville de Rumbek dans l'Etat septentrional des Lacs et Wau, situé au nord-ouest de la capitale.

Il a révélé que l'un des défis auxquels ils sont confrontés est la pénurie de médicaments dans le pays, ce qui les oblige à en importer de l'Ouganda voisin.

Il a également fait savoir qu'il y a peu d'ophtalmologistes, chirurgiens orthopédiques au Soudan du Sud et pourtant la demande reste élevée.

L'hôpital de l'amitié de Chine a été construit en 2011 après que le Soudan du Sud ait obtenu son indépendance du Soudan. La première branche située dans la zone de Tomping a ouvert ses portes en mars 2012 avant l'ouverture des autres branches.

Le Soudan du Sud a plongé dans la violence depuis décembre 2013, ce qui a obligé de nombreuses entreprises étrangères à fermer leurs portes.

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Un hôpital chinois gagne en popularité au Soudan du Sud déchiré par le conflit

Publié le 2017-09-19 à 05:29 | french.xinhuanet.com

JUBA, 18 septembre (Xinhua) -- Situé à deux pas de l'aéroport de Juba au Soudan du Sud, l'hôpital de l'amitié de Chine, l'un des trois complexes médicaux encore en activité après l'éclatement de nouveaux affrontements en juillet dernier.

De nombreux Sud-Soudanais ont choisi de visiter l'hôpital privé assuré par experts médicaux chinois, Sud-Soudanais et médecins expérimentés de la région de l'Afrique de l'Est, pour se faire soigner des maladies non transmissibles et des cas médicaux complexes.

Selon Ma Ning, directeur de l'hôpital, ils traitent principalement des cas de typhoïdes et de paludisme, mais il est également fier d'avoir mené en septembre la première opération des yeux au Soudan du Sud.

Il a ajouté que pendant la violence de 2016, ils ont traité gratuitement de nombreux cas de blessure par balles impliquant des soldats et des civils pris dans les combats entre les troupes gouvernementales (ALPS) et les rebelles alliés à l'ancien premier vice-président, Riek Machar.

"Chaque mois, nous recevons des cas d'urgence de personnes sans argent que nous traitons", a-t-il déclaré sur le plan de responsabilité sociale de l'hôpital.

"Chaque année, nous fournissons des conseils, des examens médicaux comme examens au scanner et tests de laboratoire avec un traitement à prix subventionné", a-t-il ajouté.

Outre les médecins chinois, l'hôpital emploie également des médecins sud-soudanais qui ne travaillent pas à plein temps, en plus d'un Erythréen et deux Ougandais qui travaillent à plein temps.

M. Ma a révélé qu'au fur et à mesure, l'hôpital a gagné la confiance du public, ce qui a conduit à l'arrivée nombreuse de personnes souffrant de traumatismes et de fractures.

"À Juba, de nombreux hôpitaux ferment tôt, mais nous travaillons 24/24", a-t-il précisé.

M. Ma a déclaré que l'hôpital, bien qu'il prenne en charge de personnes financièrement stables travaillant avec des organisations humanitaires, des compagnies pétrolières et des entreprises privées, est essentiellement un hôpital local au service des Sud-Soudanais.

John Ladu, 24 ans, résident de la banlieue de Tomping près de l'hôpital, a affirmé qu'il était très heureux de l'hôpital chinois car il est accueillant et pas très cher.

M. Ma a déclaré qu'ils recevaient des patients de la ville de Rumbek dans l'Etat septentrional des Lacs et Wau, situé au nord-ouest de la capitale.

Il a révélé que l'un des défis auxquels ils sont confrontés est la pénurie de médicaments dans le pays, ce qui les oblige à en importer de l'Ouganda voisin.

Il a également fait savoir qu'il y a peu d'ophtalmologistes, chirurgiens orthopédiques au Soudan du Sud et pourtant la demande reste élevée.

L'hôpital de l'amitié de Chine a été construit en 2011 après que le Soudan du Sud ait obtenu son indépendance du Soudan. La première branche située dans la zone de Tomping a ouvert ses portes en mars 2012 avant l'ouverture des autres branches.

Le Soudan du Sud a plongé dans la violence depuis décembre 2013, ce qui a obligé de nombreuses entreprises étrangères à fermer leurs portes.

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