Des hommes d'affaires iraniens cherchent à resserrer les liens avec l'Europe
Publié le 2017-09-13 à 02:29 | french.xinhuanet.com
TÉHÉRAN, 12 septembre (Xinhua) -- Des délégations d'hommes d'affaires iraniens vont se rendre dans un certain nombre de pays européens d'ici la fin de l'année afin de discuter du renforcement de la coopération économique, a rapporté mardi le quotidien Financial Tribune.
La Chambre de commerce, d'industrie, des mines et de l'agriculture de Téhéran va envoyer des délégations commerciales en Suisse, en Biélorussie, en Slovaquie et en Autriche d'ici la fin de l'année, précise l'article.
Ces acteurs de la vie économique vont représenter les secteurs iraniens de l'alimentation, des produits pharmaceutiques, des équipements médicaux, de la banque, des machines industrielles, du pétrole, du gaz, de la pétrochimie, des énergies renouvelables et des industries textiles.
Le premier groupe se rendra à Genève, en Suisse, du 27 au 30 septembre et le second groupe en Biélorussie, du 10 au 13 octobre.
La troisième délégation, qui représentera le secteur privé iranien, se rendra en Slovaquie et en Autriche du 12 au 17 novembre.
Parallèlement, la Chambre de commerce de Téhéran accueillera le 25 septembre une délégation commerciale italienne représentant 24 entreprises actives dans les domaines de l'alimentation, de la laine, des équipements industriels, des meubles, de l'aluminium, de la peinture industrielle, des vêtements, de l'électroménager, du recyclage et de la gestion des ressources en eau.
L'Iran a une longue tradition de coopération commerciale et économique avec les pays européens.
Cependant, entre 2006 et 2010, le commerce de l'UE avec l'Iran a été soumis à des restrictions liées aux sanctions adoptées par le Conseil de sécurité de l'ONU en raison du programme nucléaire iranien controversé.
L'accord international sur le nucléaire de 2015, qui a imposé des limites au programme nucléaire de l'Iran en échange de la levée des sanctions commerciales occidentales et internationales, a permis d'entrevoir la possibilité d'une reprise graduelle mais significative, à différents niveaux, des échanges entre l'Europe et l'Iran, y compris des échanges bilatéraux.
