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Tanzanie : 42 hippopotames tués par l'anthrax dans le parc national de Ruaha

French.xinhuanet.com   2017-09-12 04:49:43      

ARUSHA (Tanzanie), 11 septembre (Xinhua) -- Au moins 42 hippopotames ont été tués par un foyer d'anthrax dans le célèbre parc national de Ruaha en Tanzanie, ont rapporté lundi les autorités.

Christopher Timbuka, chef des gardes forestiers du parc de Ruaha, a indiqué que les résultats provisoires de l'investigation montraient que ces animaux sauvages ont été tués par l'anthrax, une infection provoquée par la bactérie Bacillus anthraces.

Selon ce responsable, une enquête menée entre août et début septembre de cette année indiquait que les décès avaient été observés dans trois principales zones connues pour abriter les hippopotames de ce parc.

"C'est le plus grand nombre d'hippopotames décédés de cette maladie jamais enregistré dans ce parc", a indiqué M. Timbuka, ajoutant : "Nous avons déjà envoyé des échantillons des hippopotames décédés à l'Agence de laboratoires de chimie du gouvernement pour une analyse plus approfondie".

Le responsable a évoqué la pénurie d'eau sévère de la rivière Ruaha comme l'un des facteurs pouvant expliquer cette épidémie dans la réserve naturelle.

"Nous sommes intrigués par le faible débit de la rivière, en particulier pour la saison sèche actuelle", a indiqué M. Timbuka, ajoutant que les hippopotames du parc se déplacent vers l'amont sur de grandes distances au fur et à mesure que la rivière s'épuise à la saison sèche.

"Cela les force à se rassembler en grand nombre dans les quelques régions du cours de la rivière qui contiennent encore suffisamment de volume et de profondeur d'eau. Et une épidémie de cette maladie infectieuse pose de gros problèmes pour leur préservation", a indiqué le responsable, observant que les hippopotames devaient rester immergés dans l'eau pendant la journée sous peine de souffrir de surchauffe et d'insolations graves.

Toutefois, des mesures ont été prises pour contrôler la propagation de cette maladie infectieuse dans ce parc de près de 20.226 km², soit la superficie approximative de l'État du New Jersey aux États-Unis.

"L'apparition de la bactérie Bacillus anthrax est provoquée par un certain nombre de facteurs dont l'utilisation d'eau sale, ce qui est le cas ici avec l'eau de la rivière Ruaha utilisée par les hippopotames", a-t-il dit.

L'année dernière, cinq hippopotames et trois girafes sont décédés dans le parc, mais la cause de leur décès n'a pas été clairement identifiée, a indiqué le gardien.

Pour l'instant, le gouvernement tanzanien a mis en place une force spéciale chargée de trouver une solution durable pour l'écosystème de la rivière Ruaha, qui est actuellement assaillie par des facteurs anthropogènes, selon le chef des gardes forestiers.

"Cette mission spéciale a été chargée de veiller au débit de la rivière tout au long de l'année", a indiqué le responsable.

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Tanzanie : 42 hippopotames tués par l'anthrax dans le parc national de Ruaha

Publié le 2017-09-12 à 04:49 | french.xinhuanet.com

ARUSHA (Tanzanie), 11 septembre (Xinhua) -- Au moins 42 hippopotames ont été tués par un foyer d'anthrax dans le célèbre parc national de Ruaha en Tanzanie, ont rapporté lundi les autorités.

Christopher Timbuka, chef des gardes forestiers du parc de Ruaha, a indiqué que les résultats provisoires de l'investigation montraient que ces animaux sauvages ont été tués par l'anthrax, une infection provoquée par la bactérie Bacillus anthraces.

Selon ce responsable, une enquête menée entre août et début septembre de cette année indiquait que les décès avaient été observés dans trois principales zones connues pour abriter les hippopotames de ce parc.

"C'est le plus grand nombre d'hippopotames décédés de cette maladie jamais enregistré dans ce parc", a indiqué M. Timbuka, ajoutant : "Nous avons déjà envoyé des échantillons des hippopotames décédés à l'Agence de laboratoires de chimie du gouvernement pour une analyse plus approfondie".

Le responsable a évoqué la pénurie d'eau sévère de la rivière Ruaha comme l'un des facteurs pouvant expliquer cette épidémie dans la réserve naturelle.

"Nous sommes intrigués par le faible débit de la rivière, en particulier pour la saison sèche actuelle", a indiqué M. Timbuka, ajoutant que les hippopotames du parc se déplacent vers l'amont sur de grandes distances au fur et à mesure que la rivière s'épuise à la saison sèche.

"Cela les force à se rassembler en grand nombre dans les quelques régions du cours de la rivière qui contiennent encore suffisamment de volume et de profondeur d'eau. Et une épidémie de cette maladie infectieuse pose de gros problèmes pour leur préservation", a indiqué le responsable, observant que les hippopotames devaient rester immergés dans l'eau pendant la journée sous peine de souffrir de surchauffe et d'insolations graves.

Toutefois, des mesures ont été prises pour contrôler la propagation de cette maladie infectieuse dans ce parc de près de 20.226 km², soit la superficie approximative de l'État du New Jersey aux États-Unis.

"L'apparition de la bactérie Bacillus anthrax est provoquée par un certain nombre de facteurs dont l'utilisation d'eau sale, ce qui est le cas ici avec l'eau de la rivière Ruaha utilisée par les hippopotames", a-t-il dit.

L'année dernière, cinq hippopotames et trois girafes sont décédés dans le parc, mais la cause de leur décès n'a pas été clairement identifiée, a indiqué le gardien.

Pour l'instant, le gouvernement tanzanien a mis en place une force spéciale chargée de trouver une solution durable pour l'écosystème de la rivière Ruaha, qui est actuellement assaillie par des facteurs anthropogènes, selon le chef des gardes forestiers.

"Cette mission spéciale a été chargée de veiller au débit de la rivière tout au long de l'année", a indiqué le responsable.

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